Mahfud MD affirme que les auteurs de TPPO n’ont pas le droit d’accéder à la justice réparatrice
JAKARTA - Le ministre coordinateur des affaires politiques, juridiques et de sécurité (Menko Polhukam), Mahfud MD, a souligné que toute partie impliquée dans des actes criminels de traite des êtres humains (TPPO) n’a pas le droit d’accéder à une justice réparatrice ou à une justice réparatrice. Par conséquent, le TPPO est considéré comme un acte criminel grave.
Mahfud a expliqué que la justice réparatrice ne vise que les actes criminels qui sont considérés comme petits pour l’impact de leurs pertes ou d’actes criminels légers (tipirage) afin qu’ils puissent être résolus de manière pacifique entre l’agresseur et la victime.
« Le crime de la traite des êtres humains n’est pas pacifique, c’est un crime sévère, doit être jeté en prison de son coupable », a-t-il déclaré lors d’une Journée des Migrants à Depok, dans l’ouest de Java, mercredi 20 décembre, cité par Antara.
Selon Mahfud, la justice réparatrice est le patrimoine culturel juridique du peuple indonésien qui résoudra le problème par des échanges en impliquant des chefs traditionnels.
S’il est associé à l’ère moderne de la justice réparatrice peut être donnée par exemple aux auteurs de diffamation, aux délinquants de la circulation.
En effet, la menace d’une sanction pour les auteurs de diffamation est généralement seulement de quelques mois parce qu’il ne risque pas leur vie, ainsi que pour les délinquants de la circulation.
« Eh bien, mais s’il y a des crimes majeurs, du blanchiment d’argent, de la traite des êtres humains, de la corruption, du meurtre prémédité, du trafic, il n’y a pas de justice réparatrice ne devrait pas être pacifique là-bas, il doit être poursuivi devant les tribunaux », a-t-il encore souligné.
Par conséquent, Mahfud espère que les victimes du TPPO pourront également fermement refuser l’achèvement d’une voie pacifique par les auteurs même s’il est promis de rembourser de gros sommes d’argent.