L'armée israélienne commence à essaier d'inonder le tunnel du Hamas de Gaza avec des eaux de mer

JAKARTA - Les forces de défense israéliennes (IDF) ont commencé à mener des essais d’inondation d’un réseau de pointer militants du Hamas dans la bande de Gaza avec l’annonce de l’utilisation de nouvelles méthodes de combat pour contrer les militants se cachant sous terre.

Le Wall Street Journal a rapporté mardi que l’armée avait commencé à pomper l’eau de mer dans le système de tunnels souterrains du Hamas, une décision visant à détruire le réseau de couloirs et de refuges pour des groupes terroristes palestiniens, cité dans le Times d’Israël le 15 décembre.

La semaine dernière, le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant Herzi Halevi, a déclaré que l’inondation du réseau de tunnels du Hamas était une « bonne idée » mais ne commenterait pas davantage.

« Le Hamas, en particulier ses membres de haut rang, choisit de se cacher sous terre. C’est la méthode d’opération du Hamas, se cachant tout en utilisant des civils sur eux comme esclaves humains », a déclaré le porte-parole de l’IDF, le jeune amiral Daniel 18ari.

Plus tôt, l’armée avait annoncé que ses troupes avaient trouvé plus de 800 tunnels dans la bande de Gaza depuis le début de l’attaque terrestre visant le Hamas qui a commencé fin octobre. Environ 500 d’entre eux ont été détruits.

Deux jours plus tôt, le Journal rapportait que l’armée avait installé cinq grandes pompes à eau près du camp de réfugiés Shati à Gaza, qui étaient en mesure d’inonder des tunnels en quelques semaines en y pompant des milliers de mètres cubes d’eau par heure.

La méthode est l’une d’autres méthodes considérées pour surmonter les tunnels, y compris les frappes aériennes, l’utilisation d’explosifs liquides pour envoyer des chiens, des drones et des robots dans le réseau.

Les environnementaux ont averti que ces mesures pourraient avoir des impacts à long terme sur les eaux souterraines de la bande de Gaza.

Les préoccupations citées par le journal incluent le risque de dommages potentiels à l’acovir et aux sols de Gaza, si l’eau de mer et les substances dangereuses dans le tunnel y sont entrées, ainsi qu’un impact possible sur les fondements du bâtiment.

En 2015, l'armée égyptienne a inondé plusieurs sous-dépêtrés sous la frontière sud de la bande de Gaza.