Nations Unies : Les conflits internes du Myanmar continuent, le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter

JAKARTA - Les Nations Unies ont averti que les conflits internes dans le nord du Myanmar s’élargir et font de plus en plus de personnes déplacées.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (UNOCHA) a déclaré que les combats dans le pays d’Asie du Sud-Est se sont intensifiés depuis fin octobre, passant du nord de l’État Shan à l’État de Rakhine, ainsi que dans les parties du nord-ouest et du sud-est.

Dans une déclaration publiée mardi (5/12), l’UNOCHA a déclaré: « Plus d’un demi-million de personnes sont devenues de nouveaux réfugiés internes en raison des violences qui ont eu lieu. Ce nombre dépasse les deux millions de personnes qui sont déjà devenues réfugiées internes. »

Rapporté par ANTARA, mercredi 6 décembre, pour répondre à leurs besoins, le président des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a alloué 7 millions de dollars du Fonds central d’intervention en cas d’urgence (CERF) pour aider les civils déplacés en raison du conflit en cours au Myanmar. »

Cependant, a-t-il poursuivi, du Plan de réponse humanitaire d’une valeur de 887 millions de dollars pour cette année, jusqu’à présent, seulement un tiers, qui est atteint, soit 254 millions de dollars (3,9 billions de roupies).

« Une aide supplémentaire est nécessaire pour permettre aux agences humanitaires de répondre efficacement et à grande échelle au besoin croissant. Le financement du CERF aidera les humanitaires à sauver des vies de ceux dont les vies ont été privées par le conflit », indique le communiqué.

Trois groupes ethniques armés, réunis dans un groupe appelé Alliance des Frères, combattent le régime de la junte pour prendre le contrôle sur le territoire, tandis que la Chine a tenté de mettre fin immédiatement aux attaques.

Le groupe a attaqué les forces de la junte, qui régnait dans le pays d’Asie du Sud-Est avec majorité bouddhistes. Ils ont pris en charge une demi-douzaine de villes et occupent maintenant plus de 170 postes de première ligne de la junte.

De nombreuses personnes ont été tuées dans les attaques.

La Chine et l’Inde ont réagi avec prudence au conflit en cours. Pékin a interdit à ses citoyens de se rendre dans la région et a également aidé à évacuer de nombreux étrangers piégés pendant les combats.