L’Français Président Nicolas Sarkozy Fait Face à Des Accusations De Complot En Vue De Faire Couler De L’argent De Libye

JAKARTA - L’Français président nicolas Sarkozy a été accusé d’implication dans un complot criminel. M. Sarkozy aurait utilisé l’argent libyen pour la campagne électorale de 2007.

Le procureur Français des crimes financiers a déclaré que l’accusation d'«appartenance à un complot criminel » a été déposée lundi. Cela s’ajoute aux poursuites judiciaires portées contre M. Sarkozy, accusé en 2018 de « corruption passive ».

Il a été allégué qu’il y a deux ans, M. Sarkozy aurait bénéficié de détournements de fonds publics et de financement illégal de campagnes électorales. M. Sarkozy a toutefois nié ces allégations.

Sur sa page Facebook, M. Sarkozy s’est dit innocent vendredi 16 octobre. L’homme de 65 ans a qualifié les allégations selon lesquelles il aurait pris des millions de dollars au dirigeant libyen assassiné, Mouammar Kadhafi, sans fondement.

Le scandale a été révélé pour la première fois en 2012. A l’époque, le site d’investigation Mediapart avait publié des documents destinés à montrer que Kadhafi avait accepté de donner à Sarkozy 50 millions d’euros d’argent.

En 2011, lorsque les forces soutenues par l’OTAN ont chassé Kadhafi du pouvoir, le plus jeune fils du dirigeant libyen de longue date Saif al-Islam a déclaré au réseau Euronews: Sarkozy doit d’abord rendre l’argent qu’il a pris à la Libye pour financer sa campagne électorale.

M. Sarkozy a rejeté ces accusations. Il a déclaré que l’accusation était un babillage de partisans fidèles de Kadhafi qui étaient en colère contre l’intervention militaire dirigée par Français qui a contribué à mettre fin au régime de Kadhafi de 41 ans.

Outre les allégations de flux de trésorerie libyens, M. Sarkozy a été inculpé dans deux autres affaires. L’une concerne les fausses factures destinées à couvrir les sur-dépensés lors d’une campagne de réélection ratée en 2012. Encore une chose à cause de la prétendue vente d’influence impliquant des juges de haut niveau.

Nicolas Sarkozy n’est pas le premier ancien Français président à être jugé. Feu Jacques Chirac a été condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics alors qu’il était maire de Paris.