Hamilton Menacé D’amendes Pour Avoir Porté Des Vêtements Politiques En T Au GP De Toscane
JAKARTA - La Fédération internationale des autocrams de la FIA enquête sur Lewis Hamilton. C’est lié au T-shirt noir antiracisme qu’il portait au Grand Prix de Toscane sur le circuit du mugello, en Italie, le week-end dernier.
Rapportée par Antara, mardi 15 septembre, la six fois championne du monde qui a également remporté la série de courses du GP de Toscane a été vue vêtue d’un T-shirt sur laquelle on pouvait lire « arrêtez le policier qui a tué Breonna Taylor » avant la course, alors qu’elle monte sur le podium jusqu’à ce qu’elle soit interviewée par les médias.
Le T-show est considéré comme politiquement suggérant. Alors que la FIA interdit à tous les pilotes de présenter des questions qui sont « politiquement ou religieusement préjudiciables aux intérêts de la FIA »
Un porte-parole de la FIA a déclaré à la BBC que le cas de Hamilton était « en cours d’examen ». S’il est reconnu coupable d’inconduite, Hamilton pourrait être condamné à une amende.
Hamilton porte habituellement un T-shirt qui dit « Black Lives Matter » dans chaque course comme une forme de protestation contre le racisme aux États-Unis. La FIA n’a pas commenté la question.
« Il m’a fallu beaucoup de temps pour le mettre et faire réaliser au public que quelqu’un a été tué dans la rue, chez lui. Alors que le coupable traîne toujours librement, a déclaré Hamilton après sa 90e victoire dimanche dernier.
Lors d’autres championnats, la joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka a également déjà exprimé sa protestation contre l’injustice raciale aux États-Unis alors qu’elle se produisait à l’US Open. Il portait un masque avec Breonna Taylor au premier tour du tournoi du Grand Chelem.
« Nous ne pouvons pas nous reposer. Nous devons continuer à sensibiliser les gens. Et Naomi (Osaka) a fait étonnamment, a dit Hamilton.
Breonna Taylor, 26 ans, une infirmière afro-américaine, a été abattue par la police dans son appartement de Louisville, kentucky, le 13 mars.
Un policier impliqué a été congédié par le service de police de la ville en juin dernier. Les deux autres officiers ont été transférés à des postes administratifs. Aucune accusation criminelle n’a été portée contre l’un ou l’autre de ces trois policiers.