Le Président Macron Veut établir Des Règles Sur Les Médias Sociaux Qui Doivent être Responsables Du Contenu Sur Leurs Plateformes

JAKARTA - L’Union européenne œuvrera à une réglementation sans précédent des plateformes de médias sociaux. Français le président Emmanuel Macron, a déclaré jeudi 9 décembre que cette nouvelle réglementation établira la responsabilité des contenus haineux.

La France a pris la présidence tournante du Conseil européen de 27 membres en janvier, à un moment où l’UE discutait d’une nouvelle loi qui stipule ce qui peut et ne peut pas être fait pour les entreprises technologiques mondiales.

« Il s’agit d’une réglementation européenne sans précédent pour lutter contre la haine en ligne, pour déterminer la responsabilité de ces grandes plateformes pour leur contenu », a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à Paris.

« Chaque jour, nous devons faire face à des problèmes tels que l’antisémitisme, le racisme, le discours de haine et le harcèlement en ligne. Il n’y a pas de réglementation internationale à ce sujet aujourd’hui, à proprement parler », a déclaré Macron.

La présidente de l’UE en matière de concurrence, Margrethe Vestager, a proposé deux ensembles de règles connues sous le nom de Digital Markets Act et Digital Services Act visant Amazon, Apple, l’unité Alphabet de Google et Facebook (Meta Platform Inc).

La loi spéciale sur les services numériques obligera les géants de la technologie à faire plus pour lutter contre le contenu illégal sur leurs plateformes, avec des amendes allant jusqu’à 6% du chiffre d’affaires mondial pour une telle non-conformité.

La Commission européenne entamera des négociations avec les pays de l’UE et les législateurs de l’UE l’année prochaine, les nouvelles règles devant être adoptées en 2023.

Cette nouvelle règle obligera les plateformes de médias sociaux géantes à embaucher plus d’employés pour sélectionner le contenu qui apparaît sur leurs plateformes. En outre, il doit également mettre à jour l’algorithme pour filtrer les phrases et les mots soupçonnés d’être haineux.

D’autre part, l’UE les obligera également à être plus ouverts aux développeurs ou aux tiers dans la participation des entreprises aux médias en ligne, en particulier le commerce électronique.