De Nouvelles élections Reportées, Les Boliviens Protestent Massivement
JAKARTA - Le report des élections générales a provoqué des troubles majeurs en Bolivie. Les manifestants qui étaient en fait des partisans de l’ancien président Evo Morales ont bloqué des routes dans six des neuf régions boliviennes pendant des jours.
L’élection, qui devait avoir lieu le 6 septembre, a été reportée au 18 octobre. Les autorités de sécurité boliviennes demandent à tous les dirigeants des groupes politiques d’avoir un dialogue afin de désamorcer les tensions.
Le chef de la police bolivienne Ronald Suarez a déclaré: « La solution immédiate au conflit passe par des moyens de prévention et de dialogue, en évitant les actions conflictuelles qui pourraient aggraver le conflit. »
La historia del MAS-IPSP es la historia de la lucha por la paz, la democracia y la justicia social. Debemos garantizar mediante el diálogo una salida democrática y pacífica a la crisis de #Bolivia. pic.twitter.com/wmDIsQbsgf
— Evo Morales Ayma (@evoespueblo) 10 août 2020
Non seulement cela, un général dans les forces armées boliviennes, Sergio Orella a déclaré, si les responsables politiques ne prennent pas des mesures immédiates, alors l’armée agira. À leurs yeux, le blocus a ressemblé au terrorisme.
« Sur les réseaux sociaux, il y a des vidéos de personnes armées et d’un groupe de personnes. C’est du terrorisme. Et le terrorisme affecte directement la sécurité du pays », a déclaré M. Orella mardi 11 août.
🎥🛑En #Bolivia 🇧🇴 #Sacaba #BoliviaEnDictadura 🔻La lucha no se detiene. ✊🏿✊🏽✊🏻#EleccionesYa pic.twitter.com/OoG0pyRDKj
— ©halecos AmarillosGLOBAL 🍀wAͤNͣOͬNͤYlMͤOgUͥSͦⁿ (@ChalecosAmarill) 7 août 2020
Il est à noter que les masses qui ont participé aux rassemblements étaient en partie des agriculteurs et des peuples autochtones. Ils considèrent que le report de l’élection en raison de l’éclatement de la pandémie covid-19 n’est que l’esprit de la partie adverse qui a encore besoin de temps pour obtenir de l’appui.
Pour ce retard, certains responsables politiques ont imputé à la direction de la présidente par intérim bolivienne Jeanine Anez le report de l’élection à deux reprises. Ce retard a déclenché une perturbation de la sécurité nationale.
Jusqu’à présent, la Bolivie a confirmé 91 635 cas de transmission covid-19. Parmi eux, il y a eu 3 712 décès.