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L’agence spatiale russe Roscosmos a retardé les tests de ses moteurs-fusées parce que presque tout l’oxygène liquide qu’elle produit est livré aux patients atteints de Covid-19 touchés par la troisième vague de la pandémie.

Le PDG de Roscosmos, Dmitry Rogozin, a écrit dimanche sur Twitter que l’agence spatiale publique voulait aider à lutter contre la pandémie de quelque manière que ce soit.

« Nous transférons la quasi-totalité de l’oxygène produit par notre société à des institutions médicales depuis trois mois maintenant, ce qui nous oblige à retarder les tests des moteurs de fusée. »

La semaine dernière, la Russie a battu le record quotidien de décès de Covid-19, enregistrant 820 en 24 heures. Selon les statistiques officielles, près de sept millions de Russes ont contracté le coronavirus, dont 181 637 sont morts.

Une situation similaire se produit aux États-Unis, où la demande d’oxygène liquide a amené la NASA à retarder le lancement d’un satellite de reconnaissance de la Terre, comme l’a rapporté Bloomberg.

L’augmentation du nombre de cas, en particulier dans l’État de Floride, où se trouve le port spatial de la NASA, signifie que l’agence spatiale américaine a également détourné ses ressources vers les hôpitaux.

Jeudi, le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a tweeté que le manque de disponibilité de carburant était un « risque » mais « pas encore un facteur limitant ».

L’oxygène se transforme en liquide à des températures glaciales. Il a été utilisé pour la première fois comme propulseur par l’ingénieur américain Robert Goddard, qui a lancé la première fusée à carburant liquide alimentée à l’oxygène et à l’essence en 1926.


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