Le blocage des liens d'informations au Canada : Meta provoque une augmentation du contenu d'opinion et de mème
Une illustration de la page Facebook de fan du Canada Proud qui a suscité un grand nombre d'adeptes. (photo: @canada Fier facebook)

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JAKARTA - Meta, la société derrière la plate-forme de médias sociaux Facebook, décide de bloquer le partage de liens d’actualité au Canada depuis août de l’année dernière. La décision a eu un impact significatif sur le modèle d’interaction des utilisateurs avec des informations politiques sur la plate-forme.

Jeff Ballingall, un fabricant de mèmes de droite qui gère la page Facebook de Canada Proud, a signalé une augmentation significative du nombre de clics et d’abonnés. Avec jusqu’à 10 billets par jour, la page atteint désormais environ 540 000 abonnés.

Une étude distincte menée par News Guard a révélé que le nombre de « j'aime », de commentaires et de partage de ce qui est classé comme sources « peu fiables » est passé à 6,9% au Canada dans les 90 jours suivant le blocage, contre 2,2% dans les 90 jours précédents.

« Cette croissance est très préoccupante », a déclaré Gordon Crovitz, co-président général de News Guard, une société de vérification des faits qui évalue le site Web pour être précis.

La raison derrière la décision de Meta de bloquer les liens d’actualités était d’éviter les paiements aux sociétés de médias. Ils ont également affirmé que les nouvelles n’apportaient aucune valeur économique significative pour les entreprises de Meta. Cependant, cette décision a provoqué un changement dans la façon dont les utilisateurs canadiens de médias sociaux interagissent avec l’information politique.

Des études non publiées suggèrent que l’utilisation de l’information dans les groupes politiques a été remplacée par le contenu d’opinions et de mème. Taylor Owen, directeur fondateur du Centre des médias, de la technologie et de la démocratie à l’Université McGill, a déclaré que la présence d’informations et d’informations crédibles dans les médias d’actualités a diminué, laissant les utilisateurs avec du contenu moins vérifié.

Cette pénurie d’informations pourrait nuire aux discussions politiques, en particulier pendant les années électorales telles que celles qui se produiront au Canada et en Australie d’ici 2025. En outre, l’implication accrue avec du contenu non vérifié a également augmenté le risque de propagation de la désinformation.

Les gouvernements canadiens et australiens, ainsi que d’autres juridictions telles que la Californie et le Royaume-Uni, envisagent de prendre des mesures législatives visant à forcer les géants d’Internet à payer les compagnies de médias pour leur contenu d’actualités.

Pendant ce temps, Google a conclu un accord avec le gouvernement canadien pour payer des fonds pour soutenir les médias, mais n’a pas montré de changement dans l’accord avec les éditeurs australiens de nouvelles.

Au milieu de ce débat, Facebook reste la plate-forme de médias sociaux la plus populaire pour le contenu aujourd’hui, bien qu’elle diminue en tant que source d’informations depuis des années. Dans le contexte du Canada, où quatre sur cinquième de la population utilise Facebook, 51% ont reçu des nouvelles de la plate-forme d’ici 2023, selon l’Observatoire des Médias Ecosystèmes.

La décision de Meta d’empêcher le partage d’informations au Canada a modifié le contexte d’information politique sur la plate-forme, augmentant l’implication avec le contenu d’opinions et de mème et laissant des inquiétudes concernant la propagation future de la désinformation.


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