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JAKARTA - L’Inde a montré sa détermination envers les crypto-monnaies en renforçant sa surveillance de l’industrie cryptographique nationale. Récemment, l’Unité indienne de renseignement financier (FIU) a envoyé une demande au ministère indien de l’Electronique et de la Technologie de l’Information de bloquer les URL de neuf échanges cryptographiques étrangers considérés comme illégaux.

De cette façon, les utilisateurs indiens ne pourront pas accéder à un certain nombre de grandes sociétés de cryptographie du monde en raison de la demande. Les échanges cryptographiques touchés sont Binance, Kraken, Huobi, Kucoin, Bittrex, Gate.io, Bitstamp, Bitfinex et MeXC Global.

La FU a déclaré que ces bourse n’étaient pas enregistrées en tant que fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) en Inde et ne se conformaient pas à la loi sur la prévention du blanchiment d’argent.

En mars dernier, le gouvernement indien a obligé toutes les sociétés de cryptographie à recueillir des informations par le biais de procédures de connaissance de leurs clients (KYC) de leurs utilisateurs et à s’être tenus d’inscrire auprès de FU. Cette décision vise à aligner la cryptographie avec le secteur financier traditionnel et à prévenir les activités illégales telles que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Bien que le gouvernement indien exige que les sociétés de cryptographie suivent la procédure, la FIU considère qu’il existe encore plusieurs sociétés de cryptographie étrangères opérant en Inde. Les entreprises de cryptographie sont accusées de servir des utilisateurs indiens sans autorisation et de ne pas respecter les lois anti- blanchiment d’argent (AML) et le contrefinancement du terrorisme (CFT).

La FIU a envoyé un avis concernant l’interdiction et a demandé à un certain nombre de sociétés de cryptographie mentionnées ci-dessus de expliquer les raisons pour lesquelles elles ne devraient pas être bloquées en Inde.

À ce jour, on ne sait pas quelles sanctions seront imposées aux bourses en plus du blocage de l’adresse. Cependant, sur la base du PMLA, les contrevenants peuvent être passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans et d’une amende allant jusqu’à 500 millions de roupies (environ 97,2 milliards de roupies).

La réglementation cryptographique en Inde reste incertaine et change souvent. Le Premier ministre Narendra Modi a déclaré en août qu’il avait besoin d’un cadre et de réglementations mondiales qui ne sont pas dépendants d’un pays ou d’un groupe de pays. Peu de temps après, il a également émis des avertissements sur les risques et les défis posés par la cryptographie.

L’Inde impose également une taxe sur les bénéfices cryptographiques de 30% sur les bénéfices, qui est supérieure au taux d’imposition sur d’autres investissements. En outre, le gouverneur de la banque centrale indienne, Shaktikanta Das, a autrefois mentionné la cryptographie comme une activité de jeu spéculative qui n’a aucune valeur intrinsèque.

Malgré des contraintes réglementaires, l’Inde reste l’un des plus grands marchés de cryptographie au monde. Selon le rapport Chainalysis, l’Inde était à la tête du monde dans l’ « adoption de crypto sans fonds » au début de cette année. Le volume des transactions cryptographiques en Inde est estimé à 10,4 milliards de dollars américains (environ 160,9 billions IDR) d’ici 2021.


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