Partager:

JAKARTA - Le pape François a atterri en Irak le vendredi 5 Mars. Il s’agit du premier voyage à l’étranger du pape François depuis la pandémie du COVID-19. Plus largement, il s’agit de la première visite d’un pape en Irak. Que peut-on savoir jusqu’à présent?

Selon l’ordre du jour, le pape François restera quatre jours. Il concentrera sa visite sur la tenue de réunions avec la communauté catholique en Irak. Dans ce pays, la communauté catholique se rétrécit.

Cité par le New York Times, la visite du pape François a été décidée après que le président irakien Barham Salih a envoyé une invitation en juillet 2019. Barham Salih espère que la visite du pape François pourra panser les plaies de l’Irak déchirée par la guerre depuis des années.

Le pape François a accepté l’invitation. Bien sûr, il ne voulait pas décevoir le peuple irakien, en particulier la communauté chrétienne dans ce pays.

Outre la visite de la communauté catholique en Irak, le pape François dialoguera également avec les dirigeants interreligieux. Le pape François doit également rencontrer d’éminents religieux chiites en Irak, prier à Mossoul et organiser une messe dans un stade qui n’a pas été précisé.

Première visite du pape

Pape François (Source: Commons Wikimedia)

Avant le pape François, le gouvernement irakien avait également envoyé de véritables invitations à plusieurs autres papes. Le pape Benoît XVI a également reçu une invitation, bien qu’elle ait ensuite été forcée d’annuler à cause de la guerre.

En 1999, le pape Jean-Paul XVI a également prévu de se rendre en Irak. Le plan a été annulé en raison de négociations entre le Vatican et le gouvernement du président Saddam Hussein dans l’impasse.

Pape Jean-Paul II (Source: Commons Wikimedia)

Puis, en 2000, le pape Jean-Paul II est revenu avec le plan. Toutefois, le plan a de nouveau échoué. Cette fois, la raison était la guerre en Irak.

Pour le pape François, cette visite n’est pas sans risques. Le Vatican est bien conscient des défis auxquels est confronté le pape François : pandémies et sécurité. Toutefois, le Vatican estime que cette visite offrira plus d’avantages. Un risque qui vaut la peine d’être pris.

Pour le Vatican, il s’agit d’une occasion précieuse pour le pape François de soutenir la communauté catholique en Irak par une présence directe au milieu d’eux. Les communautés en Irak sont une population importante, considérant qu’elles sont l’une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde.

Plusieurs responsables de l’Église ont déclaré « la possibilité de faire disparaître les chrétiens d’Irak ».

La diminution du nombre de catholiques

Le nombre de catholiques en Irak continue de diminuer. Les dernières données sous le règne de Saddam Hussein, les adeptes de cette religion sont environ un tiers des 1,5 million de personnes. Au cours de la période suivante, ce nombre a continué de diminuer pour s’assurer qu’il n’était que de 250 000 personnes.

La plupart ont fui à l’étranger à la suite de violences religieuses depuis l’invasion menée par les États-Unis en 2003 et ont conduit à la démission de Saddam Hussein. Des dizaines de milliers de chrétiens ont également été dispersés lorsque des milices de l’Etat islamique ont pris le pouvoir dans le nord de l’Irak en 2014.

À cette époque, les milices de l’Etat islamique ont détruit des églises historiques. Des biens chrétiens ont été confisqués. On leur a donné le choix de payer des impôts, de convertir, de partir ou d’être tués.

BERNAS Autres


The English, Chinese, Japanese, Arabic, and French versions are automatically generated by the AI. So there may still be inaccuracies in translating, please always see Indonesian as our main language. (system supported by DigitalSiber.id)