Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche que les États-Unis avaient proposé à la Turquie la vente d’avions de combat F-16 en échange de son investissement dans le programme F-35, après qu’Ankara a été expulsé du programme d’achat de systèmes de défense antimissile russes.
Reuters a rapporté plus tôt ce mois-ci que la Turquie avait demandé aux États-Unis d’acheter 40 avions de combat F-16 fabriqués par Lockheed Martin et près de 80 kits de modernisation pour les chasseurs existants.
S’adressant aux journalistes avant de partir pour un voyage en Afrique de l’Ouest, le président Erdogan a déclaré que la Turquie souhaitait un retour sur investissement dans le programme F-35 et que les discussions sur cette question étaient en cours.
« Il y a un paiement de 1,4 milliard de dollars que nous avons effectué pour le F-35 et les Etats-Unis ont une telle proposition en échange de ce paiement », a déclaré le président Erdogan, cité par Reuters, le 17 octobre.
« Et à ce sujet, nous avons dit, prenons toutes les mesures nécessaires pour répondre aux besoins de défense de notre pays », a-t-il déclaré, ajoutant de nouveaux avions de combat F-16 pour aider à développer sa flotte.
Ankara a commandé plus de 100 avions F-35, fabriqués par Lockheed Martin Corp, mais les États-Unis ont retiré la Turquie du programme en 2019 après avoir acquis le système de défense antimissile russe S-400.
Le partenariat vieux de plusieurs décennies entre les alliés de l’OTAN a connu des troubles sans précédent au cours des cinq dernières années en raison de désaccords sur la politique syrienne, des liens plus étroits d’Ankara avec Moscou, de ses ambitions navales en Méditerranée orientale, des accusations américaines contre la banque publique turque et de l’érosion des droits et libertés en Turquie.
En outre, l’achat du S-400 par Ankara a également déclenché les sanctions de Washington. En décembre 2020, Washington a mis sur liste noire la Direction de l’industrie de la défense turque, son chef, Ismail Demir, et trois autres employés.
Depuis lors, les États-Unis ont mis en garde à plusieurs reprises la Turquie contre l’achat d’autres armes russes. Mais le président Erdogan a indiqué qu’Ankara avait toujours l’intention d’acheter un deuxième lot de S-400 à la Russie, une décision qui pourrait aggraver les divisions avec Washington.
La demande pour l’avion aura probablement du mal à obtenir l’approbation du Congrès des États-Unis, où le sentiment envers la Turquie s’est détérioré au cours des dernières années.
En outre, il existe un soutien bipartite au Congrès américain pour pousser l’administration du président Joe Biden à faire davantage pression sur Ankara, en particulier en ce qui concerne ses achats d’armes russes et son bilan en matière de droits de l’homme.
Pendant ce temps, Ankara espère que les relations entre la Turquie et les États-Unis s’amélioreront sous la direction du président Biden.
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