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L’avocate en chef représentant la dirigeante déchue du Myanmar, Aung San Suu Kyi, a révélé le fait choquant que le régime militaire lui a imposé un ordre de silence, car ses communications pourraient conduire à l’instabilité.

Les médias d’État du Myanmar n’ont pas rendu compte de l’évolution des diverses affaires judiciaires de Suu Kyi, déposées après son éviction lors d’un coup d’État en février, et son avocat, Khin Maung Zaw, a été la seule source d’information publique sur son procès et son bien-être.

Dans un message publié sur Facebook, l’avocate de Suu Kyi, Khin Maung Zaw, a déclaré qu’il lui avait été interdit de parler aux médias, aux diplomates, aux organisations internationales et aux gouvernements étrangers, puis a publié les détails de l’ordre.

« Les communications de Khin Maung Zaw peuvent conduire au harcèlement, blesser quelqu’un qui agit conformément à la loi, peuvent conduire à des troubles et à une paix publique déstabilisante », indique l’ordre.

« Certains médias locaux et étrangers, des médias illégaux et des médias incitent à de fausses informations qui pourraient déstabiliser le pays », poursuit l’ordre.

Un porte-parole militaire n’a pas répondu aux appels demandant des commentaires.

Aung San Suu Kyi est détenue dans un lieu tenu secret depuis le coup d’État du 1er février sans aucun moyen de communiquer avec le monde extérieur autrement que par l’intermédiaire de son avocat, qu’elle n’a rencontré qu’au tribunal.

Il a été accusé d’une série d’infractions, notamment d’avoir enfreint le protocole sur le coronavirus, d’avoir importé illégalement et d’avoir possédé une radio bidirectionnelle, d’incitation à sonner l’alarme publique et d’avoir enfreint la Loi sur les secrets officiels.

Dans sa dernière correspondance avec les médias, Khin Maung Zaw a donné mardi par SMS un résumé du témoignage du co-accusé de Suu Kyi, le président déchu Win Myint, qui a déclaré au tribunal que le régime militaire lui avait demandé de démissionner quelques heures avant le coup d’État, l’avertissant qu’elle ne serait pas blessée. Il a dit qu’il avait refusé.

L’avocat a déclaré que Suu Kyi lui avait demandé d’annoncer le témoignage de Win Myint, son premier récit de ce qui s’était passé avant le coup d’État.

Par ailleurs, le porte-parole du régime militaire du Myanmar, Zaw Min Tun, dans des remarques écrites mercredi, a déclaré que l’affaire de Suu Kyi avait été traitée équitablement par un tribunal indépendant.

Coup d’État au Myanmar. Les rédacteurs de Voi continuent de surveiller la situation politique dans l’un des pays membres de l’ASEAN. Le nombre de victimes civiles continue de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles entourant le coup d’État militaire du Myanmar en appuyant sur ce lien.


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