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JAKARTA - Aucun représentant de l’Afghanistan ne s’adressera à la 76e Assemblée générale de l’ONU cette année, après que l’ambassadeur auprès du gouvernement évincé par les talibans, qui devait s’exprimer lundi heure américaine, a retiré son nom.

Cette décision intervient alors que l’ambassadeur Ghulam Isaczai et les talibans, qui ont pris le pouvoir en Afghanistan le mois dernier, revendiquent mutuellement le siège de l’Afghanistan aux Nations Unies.

La question de l’accréditation à l’ONU est traitée par un comité de neuf pays, dont les États-Unis, la Chine et la Russie. Le comité ne se réunira pas avant octobre ou novembre, et jusqu’à ce qu’une décision Isaczai reste à son siège.

À l’origine, Isaczai devait s’adresser au dernier jour du sommet de l’ONU, mais a démissionné dimanche soir, ont indiqué des diplomates.

La mission de l’ONU en Afghanistan à New York a publié lundi sur Twitter : « Isaczai a décidé de ne pas parler afin de sauvegarder les intérêts nationaux, de maintenir la position de l’Afghanistan à l’ONU et de poursuivre la coopération à long terme avec l’ONU et le Conseil de sécurité sur des questions clés », citant Reuters. 28 septembre.

Ensuite, l’ambassadeur Isaczai poursuivra les activités comme d’habitude à l’organisme mondial.

Plus tôt, le ministre afghan des Affaires étrangères nommé par les talibans, Amir Khan Muttaqi, a demandé la semaine dernière de s’adresser à un rassemblement de dirigeants mondiaux aux Nations Unies, nommant le porte-parole taliban basé à Doha, Suhail Shaheen, au poste d’ambassadeur de l’Afghanistan aux Nations Unies.

Cependant, ce souhait n’a pas pu être exaucé, car la commission de vérification des pouvoirs ne s’était pas encore réunie pour examiner qui devrait siéger au siège de l’ONU en Afghanistan.

Lorsque les talibans ont gouverné pour la dernière fois entre 1996 et 2001, l’ambassadeur du gouvernement afghan qu’ils ont évincé est resté le représentant de l’ONU, après que la commission de vérification des pouvoirs a retardé sa décision sur une revendication rivale du siège.

L’acceptation par l’ONU de l’ambassadeur taliban serait une étape importante dans les efforts du groupe pour obtenir une reconnaissance internationale, ce qui pourrait aider à ouvrir le flux de fonds nécessaire lorsque l’Afghanistan est en proie à des pénuries de liquidités.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le désir des talibans d’une reconnaissance internationale était le seul levier dont disposaient d’autres pays pour faire pression en faveur d’un gouvernement inclusif et respectueux des droits, en particulier pour les femmes, en Afghanistan.

Pendant ce temps, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré samedi que la reconnaissance internationale des talibans n’était pas actuellement envisagée.


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