La France a retiré ses ambassadeurs des États-Unis et d’Australie le vendredi 17 septembre. Il s’agit d’un mouvement marqué vers une crise diplomatique sans précédent entre Paris, Washington DC et Canberra.
Cette décision fait suite à un accord de sécurité trilatéral qui a conduit à l’annulation du contrat d’achat de sous-marins de conception Français de 40 milliards de dollars conclu en 2016.
La décision a été prise par le président Français Emmanuel Macron, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.
Jeudi, l’Australie a déclaré qu’elle abandonnerait un accord de 40 milliards de dollars avec la marine Français dans la construction d’une flotte de sous-marins conventionnels et construirait au moins huit sous-marins à propulsion nucléaire avec la technologie américaine et britannique après avoir conclu un partenariat de sécurité trilatéral.
Les Français appellent cela un « coup de poignard dans le dos ». Le Drian a déclaré que l’accord était inacceptable.
« Abandon du projet de sous-marin (...) Et l’annonce d’un nouveau partenariat avec les États-Unis visant à lancer une nouvelle étude pour une éventuelle coopération future en matière de propulsion nucléaire est un comportement inacceptable parmi les alliés », a-t-il déclaré dans un communiqué vendredi.
« Les conséquences touchent aux concepts que nous avons sur les alliances, nos partenariats et l’importance de l’Indo-Pacifique pour l’Europe. »
Un responsable de la Maison Blanche a déclaré que les États-Unis regrettaient la décision de la France et que Washington était en contact étroit avec la France depuis longtemps.
Selon lui, les États-Unis travailleront à résoudre le différend avec la France au cours des prochains jours.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a affirmé avoir évoqué la possibilité d’annuler un contrat de sous-marin avec la France lors de pourparlers avec le président Macron en juin.
« Je l’ai dit très clairement, nous avons eu un long dîner à Paris, sur nos préoccupations très importantes concernant la capacité des sous-marins conventionnels à faire face au nouvel environnement stratégique auquel nous sommes confrontés », a déclaré Morrison à 5aa Radio.
« J’ai dit très clairement que c’est une question que l’Australie doit prendre en compte dans notre intérêt national », a-t-il déclaré.
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