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JAKARTA - Le gouvernement intérimaire afghan formé par les talibans a autorisé des étrangers à quitter le pays, dont environ 200 citoyens américains.

Si rien ne va mal, quelque 200 Américains et autres étrangers encore en Afghanistan quitteront le pays sur des vols affrétés au départ de Kaboul ce jeudi, avec l’approbation du gouvernement intérimaire afghan créé par les talibans.

Ce départ sera l’un des premiers vols internationaux à décoller de l’aéroport de Kaboul depuis que les talibans se sont emparés de la capitale à la mi-août, provoquant l’évacuation de 124 000 étrangers et Afghans en danger.

Cette décision est intervenue deux jours après l’annonce par les talibans d’un gouvernement intérimaire afghan composé principalement d’hommes pachtounes, dont plusieurs personnalités controversées, anéantissant les espoirs internationaux d’un gouvernement plus modéré.

Les talibans ont subi des pressions pour autoriser le départ par le représentant spécial américain Zalmay Khalilzad, a déclaré le responsable américain, qui a parlé à Reuters sous couvert d’anonymat.

Le responsable n’a pas pu dire si des civils américains et d’autres ressortissants étrangers figuraient parmi les personnes bloquées pendant des jours dans la ville de Mazar-i-Sharif, dans le nord de l’Afghanistan, parce que l’avion qu’ils affrétaient n’avait pas obtenu de permis de vol.

L’annonce par les talibans d’un nouveau gouvernement mardi a été largement perçue comme un signal qu’ils ne voulaient pas élargir leur base et présenter un visage plus tolérant au monde, comme ils l’avaient suggéré avant la prise de pouvoir.

Les pays étrangers ont accueilli le gouvernement intérimaire avec prudence et consternation. De nombreux critiques ont appelé les dirigeants à respecter les droits de l’homme et à relancer une économie qui est menacée d’effondrement dans un contexte de forte inflation, de pénuries alimentaires et de la perspective de réduire l’aide étrangère alors que les pays cherchent à isoler les talibans.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que personne dans l’administration du président Joe Biden ne suggérerait de respecter les talibans et de les valoriser en tant que membres de la communauté mondiale.

Dans le même temps, l’Union européenne a exprimé sa désapprobation de cette nomination, mais s’est dite prête à reprendre l’aide humanitaire. L’aide à long terme dépendra du respect des libertés fondamentales par les Taliban.


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