Les Nations Unies ont repris les missions de vols humanitaires en Afghanistan, renouvelant leur mission dans le pays conformément à la prise de pouvoir des talibans et à la fin de la mission de l’ONU ce mois-ci.
Les Nations Unies poursuivent leur mission de vol humanitaire en Afghanistan reliant Islamabad, la capitale pakistanaise, à la ville de Mazar-i-Sharif, dans le nord de l’Afghanistan, et à Kandahar, dans le sud. Trois vols ont atterri à Mazar-i-Sharif depuis le 29 août. Le Service aérien humanitaire des Nations Unies est exploité par le Programme alimentaire mondial (OMS).
« Le Service aérien humanitaire de l’ONU opère actuellement des vols pour permettre à 160 organisations humanitaires de poursuivre leurs activités vitales dans les provinces d’Afghanistan », a déclaré à la presse le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Pendant ce temps, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait renouveler la mission de l’ONU en Afghanistan et accroître sa capacité à surveiller, enquêter et signaler les violations des droits de l’homme dans le pays depuis la prise de pouvoir des talibans, alors que la fin de la mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) se termine le 17 septembre, selon Human Rights Watch.
Les membres du Conseil de sécurité ont discuté d’une résolution visant à renouveler le mandat de la MANUA dans les semaines à venir. La MANUA et d’autres agences des Nations Unies doivent s’adapter à l’évolution rapide de l’environnement politique et sécuritaire en Afghanistan. La présence de l’ONU dans le pays reste essentielle pour aider à protéger le peuple afghan. Le rôle de la mission de l’ONU dans le suivi du respect par les talibans des obligations internationales de l’Afghanistan en matière de droits humains sera crucial.
« Le Conseil de sécurité doit renouveler le mandat de la MANUA et veiller à ce que la mission et les autres agences des Nations Unies disposent des ressources nécessaires pour fournir une assistance vitale et surveiller pleinement les droits humains », a déclaré Louis Charbonneau, directeur de la mission de Human Rights Watch, dans un communiqué.
« Les talibans ont un piètre bilan en matière de droits humains et de violations des droits des femmes et des filles en particulier, de sorte que la mission de l’ONU doit être à l’attention du monde entier pour rendre compte publiquement de la situation en Afghanistan. »
Le Conseil de sécurité a créé la MANUA en 2002 pour remplacer la Mission spéciale des Nations Unies en Afghanistan, en vertu de l’Accord de Bonn à la suite du renversement du gouvernement taliban en 2001. Le Conseil donne à la MANUA un vaste mandat pour surveiller les droits de l’homme, soutenir l’état de droit, protéger les droits des femmes et encourager la réconciliation nationale.
Dans sa résolution 2593, adoptée le 30 août, le Conseil de sécurité a exhorté les Taliban à tenir sa promesse d’assurer un passage sûr à tous ceux qui souhaitent quitter le pays. La mission de l’ONU et les autres agences de l’ONU devraient surveiller publiquement et rendre compte du respect de la résolution par les talibans.
La MANUA devrait également coopérer avec les mécanismes judiciaires internationaux et d’autres organes internationaux d’établissement des faits enquêtant sur les violations des droits en Afghanistan. Les Taliban doivent travailler avec la MANUA, les Nations Unies et d’autres organisations humanitaires pour s’acquitter des obligations de l’Afghanistan en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme.
Les autorités talibanes doivent se conformer à leur obligation de protéger le personnel et les installations de l’ONU tout en veillant à ce que tous les membres du personnel de l’ONU, y compris les femmes, et les autres organisations aient un accès illimité dans tout le pays pour effectuer leur travail.
« Les talibans doivent montrer leur préoccupation pour le peuple afghan en veillant à ce que les groupes humanitaires aient pleinement accès à tous ceux qui en ont besoin », a déclaré M. Charbonneau.
« Les talibans doivent admettre que s’ils gouvernent en revenant à leur fameuse règle sur le traitement sévère des femmes, des filles et des minorités, ils seront un jour tenus responsables. »
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