Le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin devrait démissionner lundi, selon les médias, après avoir perdu une majorité de soutien au parlement en raison de luttes intestines au sein de la coalition au pouvoir.
Si elle est confirmée, la démission de Muhyiddin mettrait fin à son mandat tumultueux de 17 mois, mais augmenterait également l’incertitude en Malaisie alors que le pays est aux prises avec une augmentation des cas de COVID-19 et des ralentissements économiques.
On ne sait pas encore qui formera le prochain gouvernement étant donné que personne n’a une majorité claire au parlement. Pendant ce temps, la possibilité de tenir des élections est toujours à l’étude au milieu de la pandémie de COVID-19.
La décision sera probablement laissée entre les mains du roi constitutionnel de Malaisie, Al-Sultan Abdullah, qui peut nommer un Premier ministre, parmi les législateurs élus en fonction de ceux qui, selon lui, sont susceptibles de diriger la majorité.
Muhyiddin, qui s’est opposé pendant des semaines aux appels à la démission, a informé les membres du parti qu’il présenterait sa démission au roi lundi, selon Mohd Redzuan Md Yusof, un ministre du département du Premier ministre, a rapporté dimanche le portail d’information Malaysiakini. Le cabinet du ministre et Muhyiddin n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
Un changement de leadership pourrait entraver les efforts de la Malaisie pour relancer son économie touchée par la pandémie et freiner la résurgence des cas de COVID-19. Le taux d’infection à la COVID-19 et de mortalité par million d’habitants en Malaisie est le plus élevé d’Asie du Sud-Est.
La démission de Muhyiddin Yassin pourrait également rendre le poste de Premier ministre à l’Organisation nationale des Malais unis (UMNO), le « grand vieux parti » de Malaisie, qui a été élu lors des élections de 2018 après avoir été entaché par des allégations de corruption.
Les deux principaux prétendants au poste de Premier ministre par intérim comprennent le vice-Premier ministre Ismail Sabri Yaakob et le législateur vétéran Tengku Razaleigh Hamzah, tous deux de l’UMNO.
L’emprise de Muhyiddin sur le pouvoir depuis son entrée en fonction en mars 2020 n’est pas si forte avec une faible majorité. La pression sur lui s’est intensifiée récemment, après que certains législateurs de l’UMNO, le plus grand parti de l’alliance au pouvoir, ont retiré leur soutien.
Il a nié la semaine dernière qu’il avait admis pour la première fois qu’il n’avait pas de majorité la semaine dernière. Une demande de soutien de l’opposition pour obtenir une motion de censure a été rejetée.
The English, Chinese, Japanese, Arabic, and French versions are automatically generated by the AI. So there may still be inaccuracies in translating, please always see Indonesian as our main language. (system supported by DigitalSiber.id)