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JAKARTA - Les talibans affirment que les États-Unis (É.-U.) en supporteront les conséquences des frappes aériennes menées, en soutien à l’armée afghane qui continue d’être attaquée alors que les forces internationales dirigées par les États-Unis se retirent du pays.

Les États-Unis ont mené des frappes aériennes à l’appui des forces gouvernementales afghanes, qui subissent des pressions de la part des talibans alors que les forces étrangères dirigées par les États-Unis passent aux dernières étapes du retrait d’Afghanistan.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré jeudi aux journalistes, heure locale, que des frappes aériennes avaient été menées en soutien aux forces de sécurité afghanes ces derniers jours, mais n’a donné aucun détail.

Réagissant aux frappes aériennes, le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a déclaré que l’attaque de mercredi soir à la périphérie de la ville de Kandahar, dans le sud du pays, avait tué trois de leurs combattants et détruit deux véhicules, comme l’a indiqué Reuters vendredi 23 juillet.

« Nous confirmons cette frappe aérienne et nous la condamnons dans les termes les plus durs. C’est une attaque claire et une violation de l’accord de Doha, car ils ne peuvent pas mener d’opérations après le mois de mai », a-t-il déclaré, en référence à l’accord entre les États-Unis et les talibans, qui a ouvert la voie au retrait des troupes américaines.

serangan udara
Une illustration des troupes américaines regardant les frappes aériennes d’avions de chasse américains en Afghanistan. (Wikimedia Commons/SPC. DANIEL LOVE)

« S’ils mènent des opérations, ils seront tenus responsables des conséquences », a déclaré Mujahid. Reuters n’a pas pu contacter immédiatement un porte-parole des forces américaines en Afghanistan pour confirmer le moment et le lieu de l’attaque.

En vertu d’un accord préliminaire de retrait entre les États-Unis et les talibans, négocié par l’administration Trump et signé dans la capitale du Qatar, Doha, toutes les troupes étrangères partiront en mai, si les talibans respectent les garanties de sécurité.

Plus tôt, le président Joe Biden avait annoncé en avril que le retrait des troupes américaines serait achevé le 11 septembre, provoquant la colère des talibans qui s’attendent à ce que le retrait soit terminé d’ici mai.

Depuis la décision de retrait du président Joe Biden, la violence s’est fortement intensifiée, les guérilleros lançant des attaques majeures, prenant des districts clés et des points de passage frontaliers et assiégeant ou approchant plusieurs capitales provinciales, y compris Kandahar.

Pour mémoire, presque tout le personnel de l’armée américaine, à l’exception de ceux chargés de protéger l’ambassade des États-Unis à Kaboul et l’aéroport de la capitale, a quitté le pays.

Entre-temps, la partie afghane des talibans a tenu des pourparlers de paix à Doha, mais les progrès ont été lents. La province de Kandahar a toujours été une base talibane.

Les combats y ont été féroces ces dernières semaines, avec des guérilleros s’emparant de la principale frontière avec le Pakistan dans le sud, à Spin Boldak.


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