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JAKARTA - Quinze missions diplomatiques et représentants de l’OTAN en Afghanistan ont exhorté Taliab à mettre fin à leur offensive militaire lundi 19 juillet, heure locale, quelques heures après qu’une réunion de paix avec des représentants afghans à Doha, au Qatar, n’a pas réussi à s’entendre sur un cessez-le-feu.

Une délégation de dirigeants afghans a rencontré des dirigeants politiques talibans dans la capitale qatarie au cours du week-end, mais les talibans, dans un communiqué dimanche soir, n’ont pas mentionné l’arrêt de l’escalade de la violence en Afghanistan.

« En cet Aïd al-Adha, les talibans doivent déposer les armes pour de bon et montrer au monde leur engagement dans le processus de paix », ont déclaré 15 missions et représentants de l’OTAN, faisant référence à la fête musulmane mardi demain, citant Reuters lundi 19 juillet.

Cette déclaration a été appuyée par l’Allemagne, l’Australie, le Canada, le Danemark, la Corée, la Finlande, la France, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suède, ainsi que par de hauts représentants civils de l’OTAN.

Lors de la récente fête de l’Aïd al-Fitr, les talibans ont appelé à un bref cessez-le-feu, disant qu’ils voulaient laisser les Afghans le passer pacifiquement.

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Illustration de l’armée afghane. (Wikimedia Commons/U.S. Department of Defense Current Photos)

Cette fois, il n’y a pas eu d’annonce en ce genre, car les talibans ont réalisé des gains territoriaux rapides dans un niveau presque sans précédent de combats à l’échelle nationale, lorsque les forces étrangères dirigées par les États-Unis ont achevé leur retrait après 20 ans de combats.

La déclaration de lundi a également condamné les violations des droits, telles que les efforts visant à fermer les écoles et les médias dans les zones récemment capturées par les talibans. Les militants ont déjà nié de tels actes.

Les talibans ont déclaré lundi s’être emparés du district de Dehrawood, dans la province d’Uruzgan, au sud-ouest de Kaboul, après de violents affrontements avec les forces gouvernementales la veille au soir. Les responsables provinciaux ont confirmé l’avancée des Taliban.

Dans la province septentrionale de Samangan, les forces de sécurité ont réussi à reprendre le district de Dara-e-Sof Bala à la guérilla, a indiqué l’armée dans la région, ajoutant que 24 combattants talibans, dont un gouverneur de district fantôme et deux commandants, avaient été tués. Des affrontements y ont éclaté lundi. Reuters n’a pas pu vérifier de manière indépendante les informations fournies par l’armée.

De son côté, le président afghan Ashraf Ghani s’est rendu lundi dans la capitale de la province d’Hérat, dans l’ouest du pays. Les Taliban se sont emparés des 17 districts de la province ces derniers jours, à l’exception de la capitale, la ville assiégée d’Herat.

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Illustration de l’armée talibane. (Wikimedia Commons/isafmedia)

A Doha, au Qatar, les dirigeants politiques et les talibans ont discuté d’un règlement politique pour mettre fin au conflit, a déclaré le chef du conseil de paix, Abdullah Abdullah, qui a participé aux pourparlers lundi.

« Nous avons convenu de poursuivre les pourparlers, de chercher une solution politique à la crise actuelle, d’éviter les victimes civiles, de faciliter l’aide humanitaire et les fournitures médicales pour faire face à la pandémie de COVID-19 », a-t-il posté sur Twitter.

Dans un communiqué publié dimanche soir, les talibans ont déclaré : « Les deux parties ont convenu de la nécessité d’une expédition dans les pourparlers de paix, afin de trouver une solution juste et permanente aux problèmes actuels en Afghanistan dès que possible. »

Pourparlers de paix entre les talibans et des personnalités afghanes éminentes du côté du gouvernement, les militants ont refusé de reconnaître ou de parler au gouvernement soutenu par les États-Unis, commençant en septembre de l’année dernière, mais ne faisant aucun progrès.

Par ailleurs, le porte-parole des Taliban à Doha, Mohammed Naeem, a démenti les informations des médias selon lesquelles le groupe insurgé avait accepté un cessez-le-feu de l’Aïd al-Adha en échange de la libération de ses prisonniers.


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