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JAKARTA - Le président iranien Hasan Rohani affirme que son pays peut enrichir l’uranium à 90 pour cent de pureté, le niveau des armes, si ses réacteurs nucléaires sont nécessaires.

Dans le même temps, cependant, l’Iran est toujours ouvert à la reconstitution de l’accord nucléaire de 2015, limitant ses activités nucléaires en échange de la levée des sanctions.

« L’Organisation iranienne de l’énergie atomique peut enrichir l’uranium de 20% et 60% et si un jour notre réacteur en a besoin, il peut enrichir de l’uranium jusqu’à 90% de pureté », a déclaré le président Hassan Rohani lors d’une réunion du cabinet, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Mehr, citée par Reuters mercredi 14 juillet.

L’accord nucléaire limite la pureté de la production fissile, où Téhéran peut purifier l’uranium à 3,67 pour cent, bien en dessous des 20 pour cent conclus avant l’accord et bien en dessous des 90 pour cent appropriés pour les armes nucléaires. L’Iran, cependant, a longtemps nié toute intention de développer une arme nucléaire.

L’Iran a violé l’accord de plusieurs manières après que les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2018, notamment en produisant de l’uranium enrichi jusqu’à 20 % et 60 %.

Rohani, qui remettra la présidence au président élu Ebrahim Raisi le 5 août, a implicitement critiqué les principaux décideurs iraniens pour ne pas avoir permis à son gouvernement de relancer l’accord nucléaire pendant son mandat.

« Ils ont profité de l’occasion pour parvenir à une entente de ce gouvernement. Nous regrettons d’avoir raté cette occasion », a déclaré M. Rohani, cité par l’agence de presse étatique IRNA.

Pour mémoire, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a le dernier mot sur toutes les questions du pays, telles que la politique nucléaire.

Comme Khamenei, Raisi a soutenu des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington, qui ont débuté le 9 avril à Vienne, en Autriche, visant à ramener les États-Unis à se conformer pleinement à l’accord.

Les États-Unis se sont retirés de l’accord il y a trois ans, affirmant qu’il était biaisé en faveur de l’Iran et ré-imposant des sanctions paralysantes contre l’Iran pendant la présidence de Donald Trump.

Toutefois, les pourparlers à Vienne ont été reportés le 20 juin et aucune date n’a encore été fixée pour le prochain cycle de négociations. Les responsables iraniens et occidentaux affirment qu’il reste encore des lacunes importantes à combler.


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