JAKARTA - L’énergie solaire dépassera l’énergie nucléaire en tant que source d’énergie la moins chère pour le Japon d’ici 2030, en raison de la gonflement des coûts de sécurité à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, selon les estimations du gouvernement pour la première fois lundi 12 juillet.
Le ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a prévu lors d’une réunion d’experts que le coût de la production d’énergie nucléaire augmenterait d’environ 10% par rapport à une estimation précédente en 2015, tandis que le coût de l’énergie solaire diminuerait à mesure qu’il se généraliserait en raison des efforts de décarbonisation.
Le METI a traditionnellement mis l’accent sur le faible coût de production de l’électricité en tant qu’avantage de l’énergie nucléaire. Cependant, le gouvernement vise à faire des énergies renouvelables la principale source d’énergie.
Selon Kyodo News, le Pays du Soleil vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif qui sera reflété dans un plan énergétique de base révisé cet été.
Le coût estimé d’une centrale nucléaire, qui a atteint au moins 10,3 yens par kilowatt en 2015, a maintenant augmenté de plus d’un yen pour atteindre au moins 11,5 yens, en raison de la mise en œuvre des mesures requises en vertu des nouvelles règles de sûreté nucléaire du pays.
En revanche, le coût de l’énergie solaire à usage commercial devrait passer de la fourchette de 12,7 à 15,6 yens comme prévu en 2015 à la fourchette de 8 à 11,5 yens. Pendant ce temps, l’énergie solaire à usage résidentiel devrait passer de la fourchette de 12,5 à 16,4 yens à la fourchette de 9,5 à 14,5 yens, alors que les prix des panneaux et des équipements connexes chutent dans un contexte d’adoption croissante.
Les estimations minimales pour l’énergie éolienne terrestre et la production d’énergie au GNL sont également inférieures à celles pour l’énergie nucléaire. L’énergie éolienne terrestre devrait coûter au moins 9,5 yens, en baisse par rapport à l’estimation précédente de 13,6 yens. Pendant ce temps, les centrales électriques au gaz, dont les émissions de carbone sont environ la moitié de celles des centrales au charbon, devraient passer de 13,4 yens à 10,5 yens.
Dans le même temps, l’énergie au charbon devrait passer de 12,9 yens à une fourchette de 13,5 à 22,5 yens, à mesure que le coût des mesures visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone augmente.
L’estimation est fondée sur l’hypothèse que l’installation de production d’électricité sera construite et exploitée sur un terrain vacant, à l’exclusion du coût d’acquisition du terrain lui-même.
« Les chiffres peuvent changer en fonction de la quantité d’énergie renouvelable introduite à l’avenir, des prix du carburant et des taux d’utilisation des installations », selon le METI.
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