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JAKARTA - Les autorités canadiennes affirment que les sanctions imposées par la Russie à ses citoyens sont déraisonnables. Pendant ce temps, la Russie a imposé les sanctions en représailles aux sanctions canadiennes antérieures que le Kremlin a jugées invalides.

La Russie a imposé des sanctions en mettant sur liste noire neuf citoyens canadiens, leur interdisant ainsi d’entrer sur le territoire russe. Ces neuf personnes sont considérées comme ayant formé et mené des politiques anti-russes.

« En réponse aux sanctions illégales imposées par le gouvernement du Canada à un citoyen de la Fédération de Russie le 24 mars 2021, sous le prétexte fabriqué de toutes pièces de mauvais traitements infligés au citoyen russe Alexeï Navalny. Reconnue coupable d’un acte illégal, la décision a été prise indéfiniment, interdisant l’entrée en Russie aux personnes suivantes ayant la citoyenneté canadienne », a déclaré hier la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, comme l’a rapporté TASS mardi 8 juin.

La liste comprend : le ministre de la Justice et procureur général du Canada, David Lametti, la commissaire aux Services correctionnels du Canada, Anne Kelly, la commissaire de la Police équestre canadienne, Brenda Lucki, le directeur des politiques du premier ministre, Marci Surkes, le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, la sous-secrétaire du ministère de la Défense nationale, Jody Thomas, le sous-chef d’état-major de la Défense, Michael Rouleau, le sous-commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, Brian Brennan, et les Forces canadiennes Intellig. ence Commandant du commandement, le contre-amiral Scott Bishop.

Le porte-parole a souligné que les autorités officielles canadiennes continuent de soutenir les initiatives dirigées contre la Russie, affichant des activités inappropriées et contre-productives en soutien au régime ultranationaliste de Kiev et aux forces « russophobes » dans les pays baltes.

alexei navalny
Alexeï Navalny. (Wikimedia Commons/Evgeny Feldman Novaya Gazeta)

« Des accusations sans fondement contre notre pays d'"agression ciblée » en Ukraine, ainsi que des tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de la Russie. De telles actions destructrices d’Ottawa, comme l’a souligné le diplomate, reflètent négativement les perspectives de rétablir le dialogue interétatique et de renforcer l’interaction entre la Russie et le Canada en tant que voisins dans l’Arctique », a-t-il souligné.

Néanmoins, Moscou est toujours prêt à établir une relation constructive avec le Canada malgré l’attitude « russophobe » encouragée par certaines parties de la position du Canada.

« La partie russe reste ouverte, quand et si elle est prête à Ottawa, pour le développement de nos relations basées sur les principes du respect mutuel, en mettant l’accent sur la coopération dans des domaines d’intérêt objectivement coïncidents tels que l’Arctique, et les relations régionales et commerciales », a déclaré Zakharova.

« En Russie, les Canadiens sont toujours considérés avec chaleur et avec de bons sentiments malgré l’humeur 'russophobe' encouragée par certaines classes politiques et certains 'groupes d’influence' », a conclu le diplomate.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères du Canada a qualifié les sanctions de la Russie contre certains de ses ressortissants d’iniques et d’inacceptables.

« Nous sommes au courant de la décision de la Russie d’interdire à neuf Canadiens d’entrer en Russie en représailles aux sanctions imposées par le Canada le 24 mars », a déclaré le ministère canadien des Affaires étrangères.

« Les sanctions russes contre des individus canadiens, y compris des membres du gouvernement, sont inacceptables et sans fondement », a poursuivi le ministère.

De son côté, Affaires mondiales Canada a déclaré dans un communiqué qu’Ottawa avait déjà imposé des sanctions anti-russes sur la situation entourant Alexeï Navalny et ses partisans.

« Nous restons profondément préoccupés par la détérioration de la situation des droits humains en Russie et par le rétrécissement de l’espace réservé à la société civile et aux voix indépendantes. Nous soutenons les Canadiens qui ont été ciblés et nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour défendre la démocratie », peut-on lire dans le communiqué.

À noter que le gouvernement canadien a imposé des sanctions à neuf hauts responsables russes sur la situation d’Alexeï Navalny le 24 mars. Parmi les personnes touchées par les sanctions figurent le chef du CSF russe Alexander Bortnikov, le premier chef de cabinet adjoint du bureau exécutif présidentiel Sergei Kiriyenko, le directeur de la Garde nationale Viktor Zolotov, le chef de la Direction de la politique intérieure présidentielle Andrei Yarin, le vice-ministre de la Défense Alexei Krivoruchko et Pavel Popov, adjoint plénipotentiaire du président russe dans le district fédéral sibérien Sergei Menyailo , le chef du pénitencier fédéral Alexander Kalashnikov et le procureur général Igor Krasnov.


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