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JAKARTA - Les États-Unis ont de nouveau pris leur droit de veto pour la troisième fois pour mettre fin aux efforts du Conseil de sécurité de l’ONU pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Lors de la première réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, du dimanche 10 mai au mercredi 12 mai, les États-Unis ont adopté une position différente. Lors de la deuxième réunion du jeudi 13 mai, hier, tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas non plus pris de décision commune concernant le conflit israélo-palestinien.

Comme l’a rapporté l’AFP, lors de la deuxième réunion, 14 des 15 membres du Conseil de sécurité ont soutenu l’adoption d’une déclaration commune visant à réduire les tensions entre Israël et la Palestine. Cependant, les États-Unis - qui est un proche allié d’Israël - sont contre.

Les États-Unis considèrent que le Conseil de sécurité de l’ONU est suffisant pour s’inquiéter. Selon lui, la déclaration commune était « contre-productive ».

Comme il n’a pas fait l’unanimité, les trois États membres du Conseil de sécurité de l’ONU, la Tunisie, la Norvège et la Chine, ont demandé qu’une réunion d’urgence se 20e.

Selon un diplomate, l’idée de la troisième réunion en moins d’une semaine était poussée par les Palestiniens.

L’objectif de cette nouvelle réunion était en fait d’essayer de contribuer à la paix et de faire en sorte que le Conseil de sécurité puisse s’exprimer et appeler à un cessez-le-feu.

Mais encore une fois, lors de la troisième réunion, qui s’est tenue du dimanche 16 mai au lundi 17 mai, hier était dans une impasse. La raison en est que les États-Unis ont de nouveau bloqué l’adoption d’une déclaration conjointe du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à la fin de la violence entre Israël et la Palestine.

Le projet rédigé par la Chine, la Tunisie et la Norvège a été soumis le dimanche 16 mai à minuit à l’approbation de 15 États membres du Conseil de sécurité de l’ONU, lundi 17 mai, heure locale, a été contré par les États-Unis, alors que les avions de chasse israéliens continuaient de pilonner la bande de Gaza. et le nombre total de morts dans les combats de la semaine dernière dépasse les 200 personnes.

Un diplomate de l’ONU a déclaré à l’AFP que les Etats-Unis avaient indiqué qu’ils « ne peuvent pas soutenir actuellement la déclaration » du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les trois dernières réunions du Conseil de sécurité de l’ONU se sont terminées sans parvenir à une position commune - les États-Unis étant un proche allié d’Israël, accusés d’entraver délibérément les efforts du Conseil de sécurité de l’ONU.

C’est pourquoi la mission diplomatique norvégienne à l’ONU a annoncé que le Conseil de sécurité de l’ONU tiendrait sa dernière réunion d’urgence à huis clos pour discuter du conflit israélo-palestinien le mardi 18 mai, heure locale. Il s’agit de la quatrième réunion depuis le 10 mai.

« La situation sur le terrain continue de se détériorer. Des civils innocents continuent d’être tués et blessés. Nous répétons: Arrêtez les attaques. Mettre fin aux hostilités maintenant », a déclaré une déclaration de la délégation diplomatique norvégienne via Twitter.

Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a expliqué l’importance d’une position consolidée concernant le conflit. Selon lui, une voix forte et unie du Conseil de sécurité de l’ONU affectera les conflits israélo-palestinien.

Je réaffirme sérieusement la nécessité d’une voix très forte et unie du Conseil de sécurité, qui, selon nous, affectera « , a-t-il souligné.

Les Nations Unies entravées par les États-Unis, le Parlement suggère à l’Indonésie d’accroître le soutien des pays musulmans

L’attitude de la communauté internationale à travers les Nations Unies (ONU) n’a pas offert de solution à court et à long terme au conflit israélo-palestinien.

Le Président du Groupe de coopération bilatérale (GKSB) des parlements indonésien et palestinien, Syahrul Aidi Maazat, a estimé que l’Indonésie en tant que plus grand pays musulman du monde a un rôle majeur à jouer dans la mobilisation du soutien international, tant sur le plan politique, économique que sur le plan de l’aide humanitaire.

Selon lui, Israël doit être réprimé de toutes parts, et pas seulement en espérant à l’ONU.

« La Palestine espère vraiment que l’Indonésie joue un rôle dans le monde international, en particulier en politique. Si la résolution de l’ONU ne peut être gardée en raison de la forte pression des États-Unis, l’Indonésie peut jouer un rôle au-delà », a déclaré M. Syahrul aux journalistes, lundi 17 mai.

Par exemple, au G-20, à l’ŒIC, à l’ANASE ou aux relations bilatérales avec des pays ou des pays musulmans préoccupés par les conditions de vie en Palestine.

Ce membre de la Commission V de la Chambre des représentants a souligné qu’en plus de la politique à court terme, l’Indonésie peut encourager l’aide humanitaire de la communauté internationale pour l’atténuation post-conflit.

En outre, a-t-il dit, la Palestine a désespérément besoin d’une assistance matérielle et immatérielle. Cisjordanie, comme s’il s’agit actuellement d’une grande prison entourée d’Israël de tous les côtés.

« La Palestine est très difficile en ce moment. L’Indonésie peut jouer un rôle en recueillant de l’aide humanitaire auprès des pays musulmans ou des pays donateurs. Cette aide est utilisée pour les réparations post-conflit ou en temps de conflit », a-t-il expliqué.

Syahrul Syahrul a proposé que le gouvernement alloue un budget spécial à la Palestine comme une action concrète de l’Indonésie.

L’Indonésie demande aux États de l’IC de faire pression pour un cessez-le-feu

Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères, Retno Marsudi, a assisté à la réunion ministérielle extraordinaire ouverte du Comité exécutif de l’IC qui s’est tenue pratiquement, le dimanche 16 mai.

La réunion a discuté de l’agression israélienne dans les territoires palestiniens, en particulier Al-Qds Al-Shareef ou Jérusalem et aussi dans la bande de Gaza.

« Pour cette raison, lors de cette réunion, l’Indonésie a transmis ou proposé plusieurs mesures clés que l’IC (Organisation de coopération islamique) doit prendre », a-t-elle déclaré dans une émission virtuelle, lundi 17 mai.

Premièrement, assurer l’unité entre les États membres de l’ŒIC et l’unité de toutes les parties prenantes en Palestine. « Sans unité, l’ŒIC ne pourra pas devenir une force motrice pour le soutien international à la Palestine. De même, la Palestine ne peut être indépendante que si elle est unie », a expliqué le ministre des Affaires étrangères.

Deuxièmement, l’IC doit rechercher un cessez-le-feu immédiat. « J’exhorte chaque pays de l’IC à utiliser son influence pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu dès que possible », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Troisièmement, pour que l’IC reste concentrée sur l’aide à l’indépendance du peuple palestinien. L’IC, a déclaré M. Retno, doit faire davantage d’efforts pour encourager le début de négociations multilatérales crédibles, guidées par des paramètres convenus au niveau international pour parvenir à une paix durable.

« La lutte pour soutenir la Palestine est loin d’être terminée. L’unité de l’IC doit être maintenue pour soutenir la lutte palestinienne. Et l’Indonésie continuera à soutenir la lutte palestinienne », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Retno.


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