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JAKARTA - Les rebelles dans le nord du Tchad sont prêts à appeler à un cessez-le-feu et de discuter d’un règlement politique après la mort du président Idriss Deby sur le champ de bataille la semaine dernière, un porte-parole rebelle a déclaré.

Les rebelles, connus sous le nom de Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT), ont franchi la frontière nord depuis la Libye le 11 avril pour demander la fin du règne de 30 ans de Deby. Ils ont avancé de 200 kilomètres à 300 km de la capitale, N’Djamena, avant d’être repoussés par l’armée.

Le président Idriss Deby a été tué lundi 19 avril, alors qu’il rendait visite aux troupes en première ligne, juste après sa victoire aux élections. Sa mort a choqué la région d’Afrique centrale, alliée depuis longtemps des Occidentaux contre les militants extrémistes.

L’armée de l’air a depuis bombardé des positions rebelles, ont indiqué l’armée et les rebelles. L’armée a affirmé qu’elle avait réussi samedi 24 avril à éliminer les rebelles.

« FACT est prêt à entrer dans un cessez-le-feu pour un règlement politique qui respecte l’indépendance tchadienne et la souveraineté et ne soutient pas un coup d’État, » FACT porte-parole Kingabe Ogouzeimi de Tapol a déclaré à Reuters le dimanche 25 avril.

Un conseil militaire dirigé par le fils de Deby, Mahamat Idriss Deby, a pris le pouvoir après la mort du président Deby. Le conseil militaire a déclaré qu’il dirigerait le pays pendant 18 mois, avant de rétablir le régime civil. La constitution du pays stipule qu’un président remplaçant qui meurt doit être élu dans les 90 jours.

Cette décision a été critiquée par les groupes rebelles comme une domination monarchique, tandis que certains en position l’ont qualifiée de coup d’État. De son côté, l’Union africaine s’est dite profondément préoccupée par une prise de contrôle militaire.

La situation dans le pays menace la paix, la sécurité et la stabilité non seulement au Tchad mais aussi dans la région, ainsi que sur le continent, a déclaré l’Union africaine dans un communiqué sur son site Internet.

Les politiciens de l’opposition et la société civile ont appelé à des manifestations pacifiques et au dialogue national pour mettre fin à la crise.

En ce qui concerne les conditions au Tchad, la France en tant qu’ancien dirigeant du Tchad a apporté son soutien au conseil militaire tchadien qui entend gouverner le Tchad pendant la période de transition.

« La France ne permettra à personne, aujourd’hui ou demain, de menacer la stabilité et l’intégrité tchadiennes », a déclaré le président du Français Emmanuel Macron lors des funérailles de Deby à N’Djamena vendredi dernier.

« Le Conseil militaire a un rôle à jouer dans la réalisation de la stabilité, de l’inclusion, du dialogue et de la transition démocratique », a-t-il poursuivi.

De son côté, Français ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également défendu une prise de contrôle militaire dans un entretien accordé à France 2, basée à Paris.

M. Le Drian a déclaré qu’il était nécessaire de maintenir la stabilité au Tchad et dans la région tout en appelant à une transition rapide.

A noter que la France est un acteur clé dans la lutte contre les insurrections extrémistes en Afrique de l’Ouest. La France compte environ 5 100 soldats dans les forces antiterroristes qui combattent l’Etat islamique et les militants liés à Al-Qaïda dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest.

La mission Français Barkhane, qui soutient une force régionale connue sous le nom de G5 Sahel - composée de troupes du Tchad, du Mali, du Niger, de mauritanie et du Burkina Faso - est basée à N’Djamena, la capitale du Tchad.


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