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JAKARTA - La Réunion des dirigeants de l’ANASE (ALM) qui s’est tenue à Jakarta, samedi 24 avril, a accepté d’appeler à la fin de la violence au Myanmar et à la libération des prisonniers politiques.

Selon les données de l’Association d’assistance aux prisonniers politiques jusqu’au 23 avril, le bilan a atteint 745 morts, 3 371 personnes ont été arrêtées et 1 118 personnes ont été libérées.

Le nombre de morts et de personnes détenues pourrait continuer d’augmenter, de même que la diffusion de notes internes émises par le régime militaire du Myanmar.

« Vous devez les exterminer lorsque vous les affrontez, parce que « les émeutiers (euphémisme militaire pour les manifestants anti-régime) sont passés de manifestations pacifiques à des niveaux de conflit armé. Les officiers à tous les niveaux doivent suivre strictement ces instructions « , peut-on lire dans les instructions datées du 11 avril, telles que rapportées par l’Irrawaddy, samedi 24 avril.

L’ordre était un soutien rétroactif au massacre de 82 personnes seulement deux jours plus tôt à Bago, une ville au nord de Yangon, où des soldats et des policiers ont tiré à balles réelles sur les manifestants et utilisé des grenades à fusil pour détruire les barrages routiers fortifiés de sacs de sable.

Deux jours plus tard, le 14 avril, une autre note de service a été distribuée. On pouvait y lire : « Toutes les forces de sécurité d’urgence doivent être pleinement et systématiquement armées, car les émeutes pourraient se propager à votre zone de contrôle », fait référence aux manifestations en cours dans toutes les villes des régions de Sagaing, Mandalay, Yangon Bago et dans l’État de Mon.

Depuis le coup d’État du 1er février, les dirigeants militaires du Myanmar sont sous le feu des critiques de leur pays et de l’étranger pour avoir commis des atrocités contre leurs propres citoyens.

À noter qu’avant la rédaction des deux notes de service, le nombre de morts de février au 9 avril avait atteint 614. Le régime affirme que le recours à la force contre les manifestants est justifié pour mettre fin aux soi-disant émeutes.

Le régime militaire du Myanmar est connu pour rappeler un certain nombre de leurs redoutables commandants militaires sur le champ de bataille, pour réprimer les manifestations dans les villes du Myanmar.

Parmi les personnes rappelées se trouvait le sous-général Soe Win et le sous-ministre de l’Intérieur, le lieutenant-général Than Hlaing. Tous deux ont joué un rôle clé dans la stratégie du régime militaire pour traiter avec les manifestants. Tous deux sont maintenant sur les listes de sanctions de l’UE et des États-Unis.

Pour s’assurer que les officiers militaires et leurs familles ne faiblissent pas et ne font pas défection, le régime militaire leur interdit d’écouter les médias étrangers et locaux qui les critiquent. Deux fois par semaine, le régime socialise si les nouvelles circulent comme des mensonges.

Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles entourant le coup d’État militaire du Myanmar en tapant sur ce lien.


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