Partager:

JAKARTA - La Commission européenne travaille sur des procédures judiciaires contre AstraZeneca, après que le fabricant du vaccin COVID-19 a cessé d’envoyer des vaccins à l’Union européenne.

Selon Reuters jeudi 22 avril, ce plan marque la décision décisive de l’Union européenne de rompre ses liens avec AstraZeneca, après que l’entreprise n’ait pas réussi à respecter à plusieurs reprises la fourniture de vaccins dans les délais prévus, ce qui a eu un impact sur les programmes de vaccination en Europe.

La nouvelle de l’affaire a d’abord été rapportée jeudi par Politico. Un fonctionnaire de l’UE impliqué dans des pourparlers avec des fabricants de médicaments a confirmé que l’UE se préparait à poursuivre l’entreprise.

« Les pays de l’UE doivent décider s’ils (participeront). Il s’agit de réaliser les livraisons à la fin du deuxième trimestre », a déclaré le responsable, s’adressant à Reuters jeudi.

La question a été discutée mercredi lors d’une réunion avec des diplomates, des fonctionnaires et un diplomate de l’UE. Politico, citant cinq diplomates européens anonymes, a indiqué que la majorité des pays de l’UE à la réunion ont déclaré qu’ils seraient en faveur de poursuivre l’entreprise.

AstraZeneca n’a pas répondu dans l’immédiat jeudi à une demande de commentaires. Un porte-parole de la Commission européenne n’a pas commenté.

Pour la petite histoire, Bruxelles a envoyé en mars une lettre juridique à AstraZeneca dans un premier temps, à partir de procédures juridiques potentielles pour en savoir plus.

Lorsque la date limite pour les réponses a expiré ce mois-ci, un porte-parole de la Commission a déclaré que la question avait été discutée lors d’une réunion avec AstraZeneca. Toutefois, l’UE cherche toujours à obtenir des éclaircissements supplémentaires de la part des entreprises sur un certain nombre de points en suspens.

Le porte-parole n’a pas donné plus de détails, mais les détails d’une lettre publiée par le journal italien Corriere della Sera ont indiqué que l’UE cherchait des éclaircissements sur ce qu’elle considérait comme un retard dans les demandes d’approbation du vaccin COVID-19 aux régulateurs de l’UE.

Bruxelles s’est également interrogée sur la façon dont AstraZeneca a dépensé plus de 224 millions d’euros (270 millions de dollars) donnés par l’Union européenne en septembre, pour acheter des ingrédients vaccinaux et pour cela la société n’a pas fourni suffisamment de documents pour confirmer l’achat.

Dans le cadre de ce contrat, l’entreprise s’est engagée à faire de son mieux raisonnablement pour livrer 180 millions de doses du vaccin COVID-19 à l’Union européenne au deuxième trimestre, pour un total de 300 millions sur la période de décembre 2020 à juin 2021.

Toutefois, AstraZeneca a déclaré dans un communiqué le 12 mars qu’elle n’en expédierait qu’un tiers. La lettre de l’UE a été envoyée une semaine après la déclaration.

En vertu du contrat, les parties conviennent que les tribunaux belges seront chargés de résoudre les différends non résolus.

L’Union européenne a décidé de ne pas prendre l’option d’acheter 100 millions de doses supplémentaires d’AstraZeneca dans le cadre du contrat, a déclaré un responsable, après des retards d’approvisionnement et des préoccupations de sécurité concernant des cas très rares de coagulation du sang liés aux vaccins.


The English, Chinese, Japanese, Arabic, and French versions are automatically generated by the AI. So there may still be inaccuracies in translating, please always see Indonesian as our main language. (system supported by DigitalSiber.id)