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JAKARTA - Les Nations Unies et les pays occidentaux font pression pour que les parties impliquées dans le conflit au Yémen s’accordent sur de nouveaux pourparlers et m’terminent la guerre. C’est parce qu’il ya des millions de personnes qui sont vulnérables à la maladie au milieu de la guerre peut contracter COVID-19.

L’ONU a envoyé des propositions aux parties concernées, à savoir la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et le groupe Houthi qui est uni à l’Iran. Le groupe Houthi est connu pour contrôler Sanaa et la plupart des grandes villes du Yémen.

L’envoyé spécial de l’ONU Martin Griffiths a cherché à tenir prochainement des pourparlers par vidéoconférence pour discuter d’un accord appelant à un cessez-le-feu national. L’accord prévoit également l’arrêt de toutes les attaques aériennes, terrestres et maritimes. On a également demandé aux parties de s’assurer que les règles étaient respectées par les troupes en première ligne.

Dans le même temps, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme qu’il n’y a pas eu de cas confirmés de COVID-19 au Yémen. Les maladies auxquelles le Yémen est actuellement confronté sont le choléra, la dengue et le paludisme. Le manque d’assainissement du pays est également un problème dans le pays et environ 80 pour cent des Yéménites dépendent de l’aide humanitaire.

« Le Bureau de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen a engagé les parties à parvenir à un accord sur un cessez-le-feu national et la reprise d’un processus politique visant à mettre fin à la guerre de manière globale », a déclaré un communiqué des Nations Unies, rapporté par Reuters vendredi 3 avril.

« Ce processus vise en outre à encourager des efforts conjoints pour contrer la menace du COVID-19 », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ONU contactait également les rangs plus larges des autorités yéménites pour les consulter sur la façon d’aider le Yémen à prévenir le COVID-19 dans le pays.

Le conflit au Yémen est en cours depuis cinq ans. La région est utilisée comme une guerre par procuration entre l’Arabie saoudite et son ennemi juré, l’Iran. Le conflit a également fait plus de 100 000 morts et provoqué une crise humanitaire qui a laissé des millions de personnes au Yémen au bord de la famine. Pendant ce temps, des milliers d’autres cherchent refuge dans des camps de réfugiés.

L’Arabie saoudite a lancé des pourparlers indirects avec les Houthi à la fin de l’année dernière qui ont conduit à une pause temporaire dans les opérations militaires. Toutefois, la récente flambée de violence a menacé un fragile accord de paix dans les principaux ports du Yémen traitant des importations et des flux d’aide.

La semaine dernière, diverses parties au conflit au Yémen ont accueilli favorablement les appels du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en faveur d’un cessez-le-feu. Toutefois, dimanche 29 mars, le groupe Houthi a tiré des missiles sur des villes d’Arabie saoudite, dont la capitale Riyad. L’Arabie saoudite a riposté par de lourdes frappes aériennes à Sanaa et Hodeidah le lundi 30 mars.


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