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JAKARTA - Le Comité représentatif du Parlement du Myanmar (CRPH) a annoncé son intention de former un gouvernement d’unité nationale dans la première semaine d’avril, de travailler à l’élimination de la dictature et la rédaction d’une nouvelle constitution.

Selon la Charte fédérale de la démocratie de 20 pages, qui a été annoncée au public mercredi soir, le gouvernement d’unité sera composé d’un président, de conseillers d’État, de deux vice-présidents, d’un premier ministre, d’un ministre et d’un député.

« Il s’emploie à renverser le régime militaire du Myanmar en utilisant des moyens politiques, économiques, sociaux, par le biais des affaires étrangères, par la diplomatie, la défense et la sécurité », selon la Charte citée par l’Irrawaddy.

La charte prévoit un accord initial sur la création de l’unité démocratique fédérale et un arrangement constitutionnel provisoire avant que le pays n’adopte une nouvelle constitution qui puisse garantir l’égalité et l’autonomie par le biais d’un référendum national.

Les membres de la Charte comprennent les parlementaires élus empêchés de prendre des sièges parlementaires par le coup d’État du 1er février, les partis politiques pro-démocratie, les dirigeants des grèves générales et les groupes de la société civile ainsi que les groupes ethniques armés, a indiqué le CRPH.

À la suite de la publication de la Charte démocratique fédérale au public, le CRPH a également annoncé l’abrogation de la Constitution de 2008, affirmant qu’elle visait à étendre le régime militaire et à empêcher l’émergence d’une union fédérale démocratique.

Conçue par le régime militaire de l’époque, la Constitution de 2008 accorde automatiquement aux militaires un quart des sièges parlementaires et trois postes ministériels ainsi que d’autres pouvoirs spéciaux, privilèges et immunité contre les poursuites pour violations des droits de l’homme.

L’armée a déclaré l’état d’urgence pour un an le 1er février après qu’en date de mercredi, les données de l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP) du régime militaire du Myanmar ont tué au moins 536 personnes, arrêté plus de 2 700 personnes, dont des dirigeants élus, des législateurs, des militants politiques, des manifestants étudiants et les travailleurs qui protestaient contre le coup d’État.

En réponse à l’annonce par le CRPH de la Charte démocratique fédérale et à l’abolition de la Constitution de 2008, les habitants de Yangon ont tiré des feux d’artifice et applaudi au milieu de la nuit malgré les patrouilles nocturnes du régime.

Les habitants de plusieurs villes ont commencé jeudi par brûler des copies de la Constitution de 2008 rédigée par l’armée.

Le CRPH a été formé par des députés élus de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) qui ont été empêchés de prendre des sièges au Parlement du Myanmar par un coup d’État le 1er février. Le régime militaire a déclaré le CRPH une association qui a enfreint la loi et garanti à ses membres des accusations de sédition.

En ce qui concerne le coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles entourant le coup d’État militaire du Myanmar en tapant sur ce lien.


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