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JAKARTA - Le groupe ethnique armé le plus ancien et le plus influent au Myanmar, l’Union nationale karen (KNU) a annoncé qu’ils avaient réussi à saisir le régime militaire du Myanmar Thee Mu Hta base militaire dans le district de Mutraw (Hpapun), État de Kayin.

L’attaque contre la base a eu lieu alors que le régime militaire du Myanmar tenait samedi matin des célébrations de la Journée des forces armées dans la capitale Naypyitaw.

Le nombre exact de victimes des affrontements n’est pas encore connu, mais les photos publiées par la KNU montrent au moins cinq corps et sept prisonniers.

Le commandant de la 5e Brigade de l’aile armée de la KNU, Karen National Liberation Army (KNLA), Saw Htoo Ka Shaw, a déclaré que son parti se battrait avec la communauté et les étudiants pour renverser la dictature fasciste du Myanmar.

« Leur oppression et le meurtre de civils non armés dans tout le Myanmar sont contraires aux croyances de nos forces révolutionnaires. Nous ne pouvons accepter les actes inhumains, non seulement dans l’État de Kayin, mais aussi dans d’autres domaines », a-t-il déclaré.

« Dans notre région, nous ne voulons pas que l’armée (soit présente). Et l’armée mène de telles actions. Il ne devrait pas y avoir de place sur terre pour ceux qui commettent des actes inhumains », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le chef d’état-major adjoint de la KNLA, le lieutenant-général Saw Baw Kyaw Heh, a déclaré que tous les éléments de la communauté du Myanmar doivent se battre de toutes les manières qu’ils peuvent.

« Cette fois, ce doit être une révolution décisive. Les jeunes ont perdu la vie à cause de leurs actions inhumaines (régime militaire du Myanmar). Nous ne voulons donc pas leur pardonner », a-t-il dit.

Le 15 mars, un autre groupe ethnique armé, l’Armée de l’indépendance kachin (KIA), s’est emparé de la base d’Alawbwam du régime, située près de la ville de Dawhponeyang, dans la ville de Momauk, dans l’État kachin.

Puis, jeudi 25 mars, ils ont réussi à s’enrème positionner le quartier général ainsi que le poste stratégique le plus important de l’armée du Myanmar qui se trouvait dans la zone frontalière avec la Chine dans le district de Bhamo.

Les groupes ethniques armés KIA et KNU ont tous deux déclaré qu’ils rejetaient le coup d’État militaire du 1er février, qui avait suscité des manifestations massives à travers le pays.

Par ailleurs, pas moins de 114 personnes ont été tuées dans 44 villes dans les violences perpétrées par le régime militaire du Myanmar tout au long de la journée de samedi. La plupart des victimes se trouvaient dans la ville de Mandalay, où 11 personnes sont mortes. Lancement de Reuters, le nombre total de morts depuis le coup d’État du 1er février a atteint plus de 440 personnes.

Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.


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