JAKARTA - La Commission parlementaire des représentants du Myanmar (CRPH), qui représente les parlementaires qui ont été évincés lors du coup d’État militaire au Myanmar, étudie la possibilité que la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur les crimes contre l’humanité commis par le régime militaire du Myanmar.
L’envoyé du Myanmar à l’ONU, Kyaw Moe Tun, a déclaré que le CRPH cherchait des moyens de tenir l’armée du Myanmar responsable des violences qui ont suivi le coup d’État.
« La CPI est l’une d’entre elles. Nous ne sommes pas un pays du côté de la CPI, mais nous devons explorer les moyens de porter cette affaire devant la CPI », a déclaré Kyaw Moe Tun lors d’un événement avec le Columbia University Institute of Human Rights Studies », a rapporté Reuters.
Pendant ce temps, jusqu’au jeudi 18 mars, le nombre de victimes des violences perpétrées par l’armée du Myanmar, y compris le nombre de manifestants détenus, a continué d’augmenter.
« Le nombre total de morts dans les semaines d’émeutes est passé à 224. Au total, 2 258 personnes ont été arrêtées, inculpées ou condamnées », a déclaré l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP).
Par ailleurs, l’Union européenne imposera lundi des sanctions à des personnalités militaires du Myanmar pour cibler ensuite les entreprises gérées par le régime militaire du Myanmar.
Le réseau d’entreprises militaires Myanmar Economic Holdings Limited (MEHL) et Myanmar Economic Corporation (MEC) s’étend à travers l’économie de l’exploitation minière et de la fabrication à l’alimentation et aux boissons aux hôtels, télécommunications et services bancaires. Les nouvelles sanctions dissuaderont les investisseurs et les banques de l’UE de faire affaire avec eux.
Les sanctions attendues par l’UE font suite à la décision prise le mois dernier par les États-Unis de cibler leurs intérêts militaires et commerciaux. Le mois dernier, la Grande-Bretagne a gelé les avoirs et interdit les déplacements de trois généraux de la direction militaire du Myanmar.
« Quoi qu’il arrive au Myanmar dans les prochains mois, l’économie va s’effondrer, laissant des dizaines de millions de personnes en difficulté et ayant besoin d’une protection immédiate », a déclaré l’historien et auteur Thant Myint-U sur Twitter.
Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.
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