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JAKARTA - La manifestation anti-coup d’État par l’armée du Myanmar au cours du mardi 16 Mars a coûté la vie à une autre victime. Au moins le nombre de morts a atteint 193 personnes.

Selon l’Irrawaddy, des affrontements entre manifestants et policiers et militaires du Myanmar ont eu lieu dans plusieurs villes, dont le canton d’Aunglan de la région de Magwe, le canton de Gyobingauk et la région de Bago à Bago, le canton de Monywa dans la région de Sagaing et le canton de Thabeikkyin et la région de Mandalay à Myingyan.

Mardi matin, un piéton aurait été abattu par les forces de sécurité en dégageant un barrage routier dans la ville de Yangon, dans le sud du Dagon.

Un témoin a déclaré à l’Irrawaddy que l’homme avait été délibérément abattu alors qu’il marchait sur le bord de la route, même s’il n’y avait pas de manifestations militaires anti-coup d’État dans la région.

Mardi après-midi, des centaines de manifestants revenant d’une manifestation anti-régime dans le canton de Kawlin, dans le comté de Sagaing, ont été abattus par les forces de sécurité alors qu’ils entouraient un homme accusé d’être un informateur du régime militaire du Myanmar.

Au cours de la fusillade, un manifestant a été abattu et un autre a été blessé. Trois manifestants ont été arrêtés.

Dans la nuit, la police et les soldats ont utilisé des balles réelles et des grenades assourdissantes pour sévir contre les manifestants qui s’étaient rassemblés devant le poste de police municipal pour exiger la libération de trois prisonniers, selon des habitants et des médias du comté de Sagaing. Au cours de la fusillade, deux autres manifestants ont été blessés.

La police et les soldats ont également pris des mesures violentes contre les manifestations anti-régime près de l’intersection bayintnaung dans le canton de Mayangone à Yangon.

Par ailleurs, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté la communauté internationale à travailler collectivement et bilatéralement pour aider à mettre fin à la persécution des partisans militaires anti-régime du Myanmar.

António Guterres a également exhorté l’armée du Myanmar à autoriser la visite de l’Envoyé spécial de l’ONU au Myanmar, à aider à calmer la situation et à donner le terrain au dialogue pour revenir à la démocratie.

Le Secrétaire général de l’ONU a également déclaré que le meurtre de manifestants, les arrestations arbitraires et la torture de détenus auraient violé les droits de l’homme et s’est opposé aux appels du Conseil de sécurité de l’ONU à la retenue, au dialogue et au retour à la voie démocratique du Myanmar.

« Nous assistons à un week-end rempli d’effusions de sang. Le Secrétaire général de l’ONU condamne fermement les violences en cours contre les manifestants pacifiques, ainsi que les violations les plus élémentaires des droits de l’homme du peuple du Myanmar », a déclaré à Reuters stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.

« Le Secrétaire général réitère son appel à la communauté internationale pour qu’elle montre sa solidarité avec le peuple du Myanmar et ses aspirations démocratiques », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les victimes civiles continuent de chuter. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles entourant le coup d’État militaire du Myanmar en tapant sur ce lien.


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