JAKARTA - La Cour internationale (ICJ) a tenu un procès pour discuter du statut et des conséquences juridiques sur l'occupation palestinienne par Israël à partir de lundi et durera une demi-million.
Plus de cinquante pays et organisations internationales prononcent un discours devant un juge pour exprimer son avis.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, sera le premier porte-parole d’une procédure judiciaire devant un tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas.
Parmi les pays qui devraient participer à l’audience figurent les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et l’Égypte. Israël lui-même ne le fera pas, même s’il a envoyé des observations écrites.
Pendant ce temps, le ministère indonésien des Affaires étrangères a écrit dans son article sur les réseaux sociaux X que le ministre des Affaires étrangères Retno Marsudi devrait s’exprimer lors de l’audience le 23 février.
Le ministère indonésien des Affaires étrangères a écrit qu’il y a un total de 53 pays et 3 organisations internationales prévues pour soumettre des déclarations verbales.
Cette session est conforme à la demande de l’Assemblée générale de l’ONU en 2022 de fournir des avis conseils ou contraignants sur l’occupation israélienne.
L’audience aura lieu jusqu’au 26 février. Après cela, le juge devrait prendre plusieurs mois pour envisager avant d’émettre un avis de conseillers.
Bien qu’Israël ait ignoré cette opinion dans le passé, cela pourrait accroître la pression politique sur la guerre en cours à Gaza, qui a tué près de 29 000 Palestiniens, selon les responsables de la santé de Gaza, depuis le 7 octobre.
Son avis fait partie des efforts palestiniens pour demander aux juridiques internationales d’examiner les actions d’Israël, qui est devenue encore plus urgente depuis l’attaque israélienne du Hamas le 7 octobre, qui a tué 1 200 personnes, et la réaction militaire israélienne.
C'est aussi un contexte d'inquiétudes croissantes concernant l'offensive terrestre israélienne contre Rafah, à Gaza, le dernier refuge de plus d'un million de Palestiniens, après s'être enfui au sud de la région pour éviter une attaque israélienne.
Israël s’est emparé de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est, le territoire historique que les Palestiniens souhaitaient qu’il soit État, lors de la guerre de 1967. Ils se sont retirés de Gaza en 2005, mais, ainsi que son pays voisin, l’Égypte, contrôlent toujours leurs frontières.
C’est la deuxième fois que l’Assemblée générale de l’ONU a demandé des avis d’un conseiller de la JCI, également connu sous le nom de la Cour mondiale, concernant le territoire palestinien occupé.
En juillet 2004, un tribunal a décidé que le mur de séparation d'Israël en Cisjordanie violait le droit international et devait être démantelé, bien que le mur soit toujours en vigueur aujourd'hui.
Les juges sont maintenant invités à examiner « les peuples, les colonies et l’annexion d’Israël, y compris les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la Sainte Cité de Jérusalem, ainsi que la mise en œuvre des lois et des mesures discriminatoires connexes ».
L’Assemblée générale a également demandé au panel de 15 juges de la JCI de fournir des conseils sur la façon dont ces politiques et pratiques « affectent le statut juridique de l’occupation » et les conséquences juridiques qui résultent pour tous les pays et les Nations Unies de ce statut.
Il convient de noter que ce processus d'opinion conseillère est séparé de l'affaire du génocide présentée par l'Afrique du Sud contre Israël au tribunal international pour violation présumée de la Convention sur le génocide de Gaza de 1948.
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