Avant la audition du verdict du cas de génocide de Gaza aujourd’hui au juge judiciaire, le président Erdogan espère un résultat en faveur des droits de l’homme
L’affaire du procès du génocide présumé à Gaza par Israël. (Source : UN Photo/ICJ-CIJ/Fatik van Beek)

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JAKARTA - Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré jeudi que la Turquie déployerait tout ce que possible pour garantir qu’Israël « obtienne une peine équitable » dans l’affaire du génocide en cours devant la Cour internationale (CPI) qui se réunirait aujourd’hui.

« La Turquie salue l’affaire portée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale pour condamner le génocide en Palestine et espère que cette vraie affaire parviendra à une conclusion en faveur des droits de l’homme », a déclaré le président Erdogan au président sud-africain Cyril Ramaphosa par téléphone, selon des sources diplomatiques turques citées par Daily Sabah le 26 janvier.

Les deux dirigeants ont discuté de l’attaque israélienne contre les Palestiniens, des relations bilatérales et des questions mondiales, ajoutant des sources.

La JCI, basée à La Haye, aux Pays-Bas, devrait rendre un verdict sur le génocide présumé d’Israël à Gaza vendredi.

L'Afrique du Sud a intenté une action en justice auprès de la JCI pour obtenir des ordres contre Israël, alléguant que l'attaque israélienne contre Gaza violait la Convention sur le génocide des Nations Unies le 29 décembre.

L’Afrique du Sud a appelé le JCI à prononcer un verdict provisoire, notamment pour que Israël arrête immédiatement ses opérations militaires à Gaza, prenne des mesures raisonnables pour prévenir le génocide des Palestiniens, veiller à ce que les réfugiés reviennent chez eux et aient accès à une aide humanitaire, y compris de la nourriture, de l’eau, du carburant et des fournitures médicales adéquates.

La Turquie veut que les tribunaux prennent les mesures nécessaires pour punir ceux impliqués dans le génocide. Ankara est connue pour être un défenseur de la lutte palestinienne, poursuivant les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit.

Bien que les relations avec les alliés occidentaux qui ont une attitude pro-Israël se détériorent, le président Erdogan a depuis déclaré Israël un « état terroriste » à la suite du bombardement à Gaza et a qualifié le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « Gaza COVID-19 ».

Ankara soutient fermement l’initiative sud-africaine, assurant qu’elle suivra de près l’affaire et condamne « la mentalité expansioniste et les actions d’Israël qui ignorent complètement les droits de l’homme, le droit international et les principes moraux qui ont causé la catastrophe à Gaza ».

La Turquie a également appelé à la création d’un mécanisme de garantie qui surveille et assure la paix entre Israël et Palestine, condamnant tout en condamnant le « manqué » de la communauté internationale à arrêter le bain de sang à Gaza.


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