Retno Marsudi: L’Indonésie Contribuera De Manière Constructive à La Question Du Myanmar
Le ministre indonésien des Affaires étrangères Retno Marsudi (Irfan Meidianto/VOI)

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JAKARTA - Le ministre indonésien des Affaires étrangères Retno Marsudi a déclaré que l’Indonésie continuera à travailler et à contribuer de manière constructive à la résolution des conflits politiques au Myanmar, à la suite du coup d’État militaire du pays le 1er février.

« Depuis le début, l’Indonésie a toujours continué d’exprimer sa volonté de contribuer », a déclaré M. Retno lors d’une déclaration conjointe à la presse, à l’issue d’une rencontre bilatérale avec le ministre hongrois des Affaires étrangères à Jakarta, a rapporté Antara, mardi 16 février.

Affirmant que la sécurité et le bien-être du peuple du Myanmar doivent être une priorité absolue, a estimé M. Retno, il faut mettre de l’avant les efforts visant à assurer la durabilité de la transition inclusive vers la démocratie au Myanmar.

« (Pour cela) les mécanismes régionaux doivent être en mesure de mieux travailler pour aider de manière constructive à résoudre ce problème difficile », a-t-il dit.

En réponse à l’évolution de la situation au Myanmar, le Ministre des affaires étrangères Retno a communiqué avec les ministres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) ainsi qu’avec un certain nombre de ministres des Affaires étrangères, dont l’Inde, l’Australie, le Japon, le Royaume-Uni et l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur la question du Myanmar.

Retno prévoit également de communiquer avec le secrétaire d’État américain et le ministre chinois des Affaires étrangères pour discuter de la même question.

L’armée du Myanmar a lancé un coup d’État contre le gouvernement civil et arrêté le conseiller d’État d’Aung San Suu Kyi, le président Win Myint, un homme politique du parti vainqueur des élections, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), ainsi qu’un certain nombre de militants pro-démocratie et des droits de l’homme du Myanmar.

Peu après le coup d’État, l’armée a imposé un état d’urgence d’un an qui a placé les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire au Myanmar sous le contrôle du chef suprême, le commandant militaire général Min Aung Hlaing.

Deux jours après le coup d’État, la police du Myanmar a formellement arrêté Suu Kyi, accusé d’importation de dispositifs de communication illégaux, tandis que le président Myint a été arrêté pour avoir prétendument violé la Loi sur la gouvernance des catastrophes.

Ces mesures ont incité les Birmans à prendre la rue et à organiser des rassemblements pacifiques.

Des milliers de citoyens, allant de groupes syndicaux, de fonctionnaires, de travailleurs de la santé, d’étudiants et de jeunes militants, ont organisé des rassemblements pacifiques contre le coup d’État militaire et ont exigé que les autorités locales rétablissent le pouvoir à un gouvernement démocratiquement élu.

Plus tard, la junte militaire du Myanmar a attiré les critiques de la communauté internationale pour sa réponse sévère aux rassemblements, blessant même les manifestants.


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