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JAKARTA - Le gouvernement indonésien a arrêté 36 membres d’équipage iraniens et 25 membres d’équipage de la Chine pour leur implication dans le transfert illégal présumé de carburant. La Chine a envoyé un message à l’Indonésie.

Dans un message envoyé mercredi 27 janvier, le gouvernement chinois a demandé à l’Indonésie de traiter équitablement le groupe maritime chinois. La Chine a également demandé des explications à l’Indonésie concernant les conclusions du transfert illégal de pétrole.

Auparavant, MT Horse avec le drapeau iranien et MT Freya avec le drapeau du Panama ont été arrêtés le dimanche 24 Janvier. Ils ont été surpris en train de violer un certain nombre de règlements, y compris l’éteignement du système radar.

Les autorités indonésiennes ont confirmé à l’ambassade de Chine que l’équipage était « en bon état ». Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, espère que l’Indonésie « enquête impartialement sur cette affaire, respecte la loi et assure la santé, la sécurité et les droits et intérêts légitimes de l’équipage ».

Malgré cela, Zhao n’a pas fourni de détails sur le propriétaire ou la destination du navire chinois. Les deux navires, le mercredi 27 janvier, étaient ancrés au large des côtes autour de l’île batam, dans les îles Riau, au sud de Singapour.

Le pétrole du marché noir iranien

Selon le Nikkei Asie, jeudi 28 janvier, l’Iran vend du pétrole sur le marché noir depuis que l’ancien président américain Donald Trump a imposé des sanctions en 2018. Trump a menacé de punir les pays qui achètent du brut iranien.

Au cours de leurs opérations, les pétroliers iraniens éteignent souvent le matériel de suivi pour cacher leurs destinations. En août, des responsables américains ont déclaré que l’administration Trump avait saisi 1,1 million de barils d’essence de quatre pétroliers quittant l’Iran pour le Venezuela.

En 2018, le navire a été capturé sur des photos satellites après avoir été surpris en train de transférer du pétrole à un navire nord-coréen au large des côtes chinoises pour tenter d’échapper aux sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord. Le gouvernement chinois a déclaré qu’il enquêterait, mais n’a pas annoncé les résultats.


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