JAKARTA - Le ministère turc de la Défense affirme que cinq des soldats de son pays ont été tués dans une attaque syrienne. Les soldats ont été tués par des tirs d’armes syriens alors qu’ils se trouvaient à Idlib. Les tirs visaient à prévenir les affrontements entre l’opposition et les forces gouvernementales soutenues par la Russie. Outre l’armée turque, trois civils syriens ont également été tués dans l’attaque.
La fusillade a incité le président turc Recep Tayyip Erdogan à faire une déclaration à la partie russe. Depuis neuf ans, la Turquie et la Russie travaillent ensemble pour contenir l’effusion de sang et ont tissé des liens étroits en défense ces dernières années.
Toutefois, la Turquie et la Russie sont également « opposées » parce que la Russie soutient le président Bachar al-Assad dans la guerre en Syrie tandis que la Turquie soutient les rebelles visant à renverser Bachar al-Assad. Non seulement en Syrie, en Turquie et en Russie sont également en désaccord dans la guerre en Libye.
L’attaque, qui a tué des militaires turcs, a été le plus grand défi pour les relations russo-turques. Depuis 2018, les deux pays ont conclu un accord pour endiguer les combats dans la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
« Il n’est pas nécessaire pour nous de nous engager dans un conflit grave ou une contradiction avec la Russie à ce stade. Nous allons bien sûr nous asseoir et discuter de tout. Mais pas avec colère. Parce que ceux qui sont assis avec colère, se réveillent avec des pertes », a déclaré Erdogan, cité par Reuters.
Cité par Al Jazeera, Idlib est une zone des forces d’opposition dominées par Hay’et Tahrir al-Sham, un ancien affilié d’Al-Qaida. Les troupes ont pris une position finale contre les forces gouvernementales soutenues par la puissance aérienne russe. Certains des combattants anti-al d’Assad sont des groupes soutenus par la Turquie.
En vertu d’un accord conclu avec la Russie en 2019, la Turquie dispose de 12 postes d’observation militaires dispersés autour d’Idlib, dont certains ont été détruits par les forces pro-Al-Assad.
La mort de militaires turcs s’est produite près de Saraqib, une ville située à la jonction des routes M4 et M5, où la Turquie a déployé des troupes supplémentaires à la fin de la semaine dernière.
La Turquie a répondu à l’attaque par une attaque qui a coûté la vie à 13 Syriens. La Turquie affirme également avoir « neutralisé » plus de 70 membres du régime d’Al-Assad. Le gouvernement syrien a refusé de faire une déclaration immédiate sur les victimes.
En plus de protéger les groupes rebelles d’Al-Assad, la Turquie s’inquiète également des centaines de milliers de civils déplacés qui fuient vers la frontière turque pour éviter des attaques en Syrie. La Turquie accueille actuellement environ 3,6 millions de Syriens et l’importante présence de réfugiés est devenue une question politique controversée.
Conflit Turquie-Syrie
Ce n’est un secret pour personne que la Turquie et la Syrie ont une relation qui ne s’entendait pas depuis longtemps. Elle intervient alors que la Turquie condamne les actions du président syrien Bachar al-Assad, qui a mené une attaque contre les manifestants de son gouvernement en 2011.
Par la suite, la condamnation initiale « seulement » de la Turquie s’est transformée en une assistance militaire à l’Armée syrienne de libération, qui est l’anti-gouvernement d’Al-Assad. L’armée turque combat aussi fréquemment l’armée syrienne à la frontière turco-syrienne.
L’opération de la Turquie en Syrie n’est pas seulement d’aider les groupes anti-gouvernementaux à combattre le président Al-Assad, mais aussi de lutter contre le groupe djihadiste Etat islamique et les milices kurdes à la frontière. La Turquie et les groupes kurdes sont en difficulté depuis 1978.
En outre, la Turquie considère également le Parti de l’Union démocratique kurde syrienne (PYD) et la milice des Unités de protection du peuple (YPG) comme des groupes terroristes déterminés à prendre le contrôle du territoire autonome en Syrie, même s’ils sont des alliés clés des États-Unis dans la lutte contre l’Etat islamique. L’Etat islamique et d’autres groupes djihadistes sont devenus le principal ennemi de la Turquie alors qu’il a envahi le territoire souverain turc.
Plusieurs fois, l’Etat islamique s’est suicidé en Turquie. Le 10 octobre 2015, Ankara, la capitale turque, a été secouée par l’explosion de deux bombes devant une gare d’Ankara. L’explosion a fait 109 morts parmi les civils. L’attaque a été présentée comme l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire turque.
Le 19 mars 2016, un attentat suicide s’est produit dans le quartier de Beyoğlu à Istanbul, devant un bureau des autorités locales. L’attaque a fait au moins cinq morts, dont l’agresseur. Toujours la même année, des militants de l’Etat islamique ont attaqué l’aéroport Atatürk d’Istanbul avec un attentat suicide. Avant de se faire exploser, trois hommes ont ouvert le feu sur les passagers. L’attaque a fait 45 morts et 230 blessés.
La forte présence kurde dans le nord-est de la Syrie, près de la frontière turque, est également la raison pour laquelle la Turquie « plonge » dans le conflit syrien.
En 2019, le président américain Donald Trump a retiré ses troupes de la région, ce qui serait une occasion en or pour la Turquie d’élaborer ses plans. La Turquie a créé une zone tampon dans le nord de la Syrie et placé 2 millions de réfugiés syriens dans la région.
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