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JAKARTA - Les forces éthiopiennes ont repris le contrôle d’une ville dans l’État du Tigré, dans le nord du pays. C’est ce qu’a annoncé le groupe de travail d’urgence du gouvernement le dimanche 15 novembre au soir.

Le groupe de travail a accusé les dirigeants régionaux d’avoir pris 10 000 prisonniers de la ville d’Alamata lorsqu’ils ont fui. Les troupes du Tigré ont tiré, samedi 14 novembre, des roquettes sur l’Érythrée voisine, intensifiant un conflit de 13 jours. '

Le conflit aurait tué des centaines de personnes des deux côtés. Le conflit houleux menace également de déstabiliser d’autres régions d’Éthiopie et de la région de la Corne de l’Afrique.

« Lorsque les milices du TPLF (le parti au pouvoir dans le Tigré) ont été vaincues à Alamata, elles ont fui avec environ 10 000 prisonniers », a indiqué le groupe de travail gouvernemental sur Twitter.

En raison de l’accès limité et de la plupart des communications coupées sur Tigray, Reuters n’a pas été en mesure de confirmer indépendamment la véracité des déclarations faites par toutes les parties. Les dirigeants du Tigré n’ont pas commenté dans l’immédiat les événements d’Alamata.

Alamata est une ville bordant l’État d’Amhara qui est situé à environ 120 kilomètres de la capitale Tigray, Mekelle. Debretsion Gebremichael, chef du gouvernement du Tigré, a accusé l’Érythrée de déployer des chars et des milliers de soldats sur son territoire à l’appui de l’offensive du gouvernement éthiopien.

Le ministre érythréen des Affaires étrangères Osman Saleh Mohammed a déclaré à Reuters la semaine dernière que son pays n’était pas impliqué dans le conflit. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé des opérations à Tigré le 4 novembre, après avoir accusé les forces locales d’attaquer les forces fédérales basées dans le Tigré.

L’État est aux frontières de l’Érythrée et du Soudan et compte environ cinq millions d’habitants. Les combats se sont étendus à l’État d’Amhara, en Éthiopie, où les forces régionales combattent avec les forces fédérales sur le Tigré.

Vendredi 13 novembre au soir, des roquettes ont été tirées sur deux aéroports d’Amhara qui, selon le TPLF, étaient en représailles aux frappes aériennes du gouvernement. Le gouvernement a déclaré que l’attaque visait à détruire le matériel contrôlé par les forces rebelles du Tigré.

Au moins 20 000 Éthiopiens ont fui vers la sécurité au Soudan. C’est ce que l’on sait sur la base des informations fournies par l’Organisation des Nations Unies (ONU) le dimanche 16 novembre.


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