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JAKARTA - L’arrestation d’un certain nombre de dirigeants de la Coalition pour l’action pour sauver l’Indonésie (WE) serait une tentative d’effrayer les critiques de la loi omnibus sur la création d’emplois par Amnesty International Indonésie.

« Ces arrestations ont fait craindre à ceux qui critiquent l’adoption de la loi sur la création d’emplois », a déclaré usman Hamid, directeur exécutif d’Amnesty International Indonésie, dans une déclaration écrite citée mercredi 14 octobre.

En outre, cette arrestation est considérée comme indiquant la liberté d’expression de plus en plus menacée en Indonésie et c’est une intimidation pour ceux qui sont dans l’opposition et critiquent ceux qui sont au pouvoir.

En outre, Usman a demandé que ce genre d’intimidation doit être arrêté immédiatement. Le gouvernement, a-t-il dit, doit respecter les droits de l’homme de tous, y compris ceux de l’opposition.

Il a également exhorté les trois dirigeants américains arrêtés, à savoir Syahganda Nainggolan, Jumhur Hidayat et Anton Permana, à être libérés.

C’est parce que l’arrestation des trois d’entre eux est considérée comme une preuve que le président Joko Widodo (Jokowi) a violé sa promesse de protéger les droits de l’homme.

« Les autorités doivent immédiatement libérer les trois accusés de pratiquer simplement la liberté d’expression sans conditions », a-t-il souligné.

Auparavant, huit personnes avaient été arrêtées par la police pour incitation et propos haineux liés à la manifestation contre la loi sur la création d’emplois. Cinq d’entre eux sont suspects dans cette affaire. Ceux qui sont désignés comme suspects sont les membres majoritaires de la Coalition pour l’action pour sauver l’Indonésie (WE).

Quatre des suspects ont été arrêtés à Medan. Il s’agit de membres américains, dont Juliana, Devi, Wahyu Rasari Putri et Khairi Amri. Quant à une autre personne, un ancien candidat membre du PKS, Kingkin Anida.

Ils sont soupçonnés d’avoir violé l’article 45A du paragraphe 2 de la loi 19 de la République d’Indonésie de 2016 concernant l’ITE et/ou l’article 160 du Code pénal concernant la sédition, passible d’une peine maximale de six ans de prison.


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