Jakarta - Les autorités de Pékin ont averti lundi qu’une forte pollution de l’air était possible pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2022, mais ont déclaré que des plans d’urgence étaient en place pour s’assurer que les Jeux n’étaient pas perturbés par le smog.
La capitale chinoise a déclaré une « guerre contre la pollution » après l’avoir accueillie en 2015, fermé des dizaines de centrales au charbon et délocalisé l’industrie lourde pour renoncer à son statut de l’une des villes les plus polluées du monde.
Cependant, la qualité de l’air reste bien en deçà des normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), malgré des améliorations spectaculaires ces dernières années, selon les données nationales publiées ce mois-ci.
« Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin coïncident avec la fin de l’hiver et le début du printemps dans le nord de la Chine, lorsque les conditions météorologiques sont très défavorables », a déclaré le porte-parole du ministère chinois de l’Environnement, Liu Youbin, lors d’une conférence de presse lundi, citant le CNA de l’AFP le 24 janvier.
« Lorsque la pollution lourde est prévue, toutes les régions lanceront des plans d’urgence », a-t-il déclaré.
Cette décision comprend des réductions de production dans des entreprises polluantes ayant relativement peu d’impact économique dans les villes hôtes, Beijing et Zhangjiakou, a déclaré M. Liu.
Des améliorations ont été apportées au cours des dernières années. La concentration de particules ultrafines pm2,5 dans l’air de Pékin, qui provoque une augmentation du cancer du poumon, des crises cardiaques et des bébés prématurés, est tombée à 33 microgrammes par mètre cube l’année dernière.
Ce chiffre est en baisse d’un tiers par rapport aux niveaux de 2013, lorsque la capitale avait la pire qualité de l’air au monde, selon le bureau de l’environnement de Beijing. Mais, c’est encore six fois plus élevé que les cinq microgrammes par mètre cube recommandés par l’OMS.
Lundi, la lecture de la qualité de l’air à Pékin a atteint 218 sur un indice de la société technologique suisse IQAir, la plaçant en territoire « très malsain ».
Dans le but de dégager le ciel brumeux, les aciéries de la ville ont reçu l’ordre de réduire leur production de moitié en août. En outre, les poêles à charbon de 25 millions de foyers du nord de la Chine sont remplacés par des cuisinières à gaz ou électriques à l’approche des Jeux olympiques.
La Chine espère que les Jeux olympiques d’hiver montreront ses références écologiques et a construit des dizaines de centrales éoliennes et solaires pour alimenter le spectacle du sport.
Cependant, près de 60% de l’économie chinoise est alimentée par le charbon et le pays a connu une augmentation des importations de combustibles fossiles et d’exploitation minière pour aider à lutter contre une crise de l’électricité qui a paralysé les usines.
À noter, la Chine abritait 42 des 100 villes les plus polluées du monde en 2020, selon IQAir, mais Pékin n’en fait pas partie.
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