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JAKARTA - L’Arabie saoudite a averti que la diffusion de ragots est un crime passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, après que les allégations de harcèlement sexuel soient devenues virales sur les médias sociaux.

« Publier ou contribuer de quelque manière que ce soit à des rumeurs et des mensonges sur les réseaux sociaux, sur des questions affectant l’ordre public est un crime grave », peut-on lire dans un communiqué du bureau du procureur, citant le Manila Times de l’AFP le 21 janvier.

L’annonce met également en garde contre une amende allant jusqu’à 3 000 000 riyals ou 800 000 USD, soit environ 11 444 600 000 IDR, soit 10 fois l’amende maximale de 80 000 USD ou 1 144 872 000 IDR pour harcèlement sexuel, un crime passible également d’une peine d’emprisonnement maximale de cinq ans.

L’avertissement intervient après que des allégations de harcèlement sexuel lors d’un concert à Riyad ont récemment fait surface sur les médias sociaux, des allégations que les autorités saoudiennes disent être fausses.

Le concert a été annulé à la dernière minute en raison de fortes pluies, déclenchant des scènes chaotiques dans lesquelles, selon certains utilisateurs de médias sociaux, le harcèlement sexuel des femmes a eu lieu.

Il convient de noter que l’Arabie saoudite n’a commencé à punir le harcèlement sexuel qu’en 2018, lorsque le royaume s’est lancé dans de vastes réformes sociales.

Le bureau du procureur, qui n’a pas précisé le contenu de la « rumeur » mais a déclaré qu’elle était « sans fondement », a averti que la diffusion de fausses histoires en soi était un crime.

Plusieurs personnes ont été convoquées pour interrogatoire pour avoir prétendument répandu des rumeurs en ligne, selon le communiqué.


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