Jakarta - Le régime militaire du Myanmar a défendu mercredi sa décision de refuser l’accès à l’envoyé spécial de l’ASEAN pour rencontrer la dirigeante détenue Aung San Suu Kyi.
En outre, le régime militaire a également résisté à la pression internationale croissante pour se conformer au plan de paix régional convenu lors d’une réunion en avril.
Le général adjoint Soe Win, commandant en second de la junte qui a pris le pouvoir au gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi lors du coup d’État du 1er février, a déclaré que permettre aux étrangers d’accéder à une personne accusée d’un crime était contraire à la loi nationale.
« Je crois qu’aucun pays ne permettra à quiconque de faire quoi que ce soit en dehors de la loi existante comme celle-ci », a-t-il déclaré dans un discours publié dans les médias d’État, citant Reuters le 3 novembre.
Ses remarques ont fait suite à un sommet virtuel des dirigeants asiatiques organisé par l’ASEAN auquel le Myanmar n’était pas présent, pour protester contre l’exclusion du chef du régime militaire, le général Min Aung Hlaing, pour ne pas avoir honoré l’accord de paix.
La situation que le Myanmar considère comme une violation du code de consensus de l’ASEAN et du principe de non-intervention a refusé d’envoyer un représentant subalterne à la réunion.
Soe Win a rejeté les allégations de non-conformité et a déclaré que l’accord d’avril avec l’ASEAN en dépendait à la lumière des « affaires intérieures courantes » du Myanmar, l’accès des envoyés au pays « basé sur la stabilité interne ».
La réfutation de Soe Win a été transmise lors d’une réunion virtuelle des auditeurs de l’ASEAN, mardi. Il a déclaré que les demandes du Myanmar avaient été formulées lors du sommet asiatique de la semaine dernière en raison de soupçons de violation de l’image de solidarité de l’ASEAN.
Il convient de noter que le Myanmar a été paralysé par les manifestations, les grèves et la violence depuis le coup d’État, le régime militaire luttant pour gouverner et faisant face à la résistance armée des milices des minorités ethniques et des rebelles alliés à un gouvernement fantôme qu’il appelle « terroristes ».
Plus de 1 200 civils ont été tués par les forces de sécurité, selon un groupe de surveillance local cité par les Nations Unies, que la junte militaire accuse de partialité.
En ce qui concerne le coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de surveiller la situation politique dans l’un des pays membres de l’ASEAN. Le nombre de victimes civiles a continué de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles sur le coup d’État militaire au Myanmar en cliquant sur ce lien.
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