Le Ministère De La Justice Et Des Contrôles Des Droits De L’homme A Déclaré La Chanson « Aku Papua » Par La Femme De Franky Sahilatua Utilisée Sans Autorisation Pour Ouvrir XX PON
JAKARTA - La Direction générale de la propriété intellectuelle (DJKI) du Ministère de la loi et des droits de l’homme est prête à aider au processus de médiation pour les violations présumées de la propriété intellectuelle en utilisant la chanson « Aku Papua » qui a été chantée à l’ouverture de la XXe Semaine nationale du sport (PON).
« Nous avons reçu la plainte déposée par les héritiers de Franky Sahilatua, et un réexamen des faits sera effectué », a déclaré le directeur général de la propriété intellectuelle au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Freddy Harris, dans une déclaration écrite reçue à Jakarta, vendredi 22 octobre.
Freddy a déclaré que DJKI Kemenkumham recueillera d’abord des faits et enquêtera en profondeur pour déterminer s’il existe un potentiel de violation de la propriété intellectuelle sur le travail de Franky Sahilatua.
L’épouse de Franky, Harwatiningrum en tant qu’héritière, a soumis un rapport de violation présumée de la propriété intellectuelle au DJKI Kemenkumham concernant cette affaire le 10 octobre 2021.
Harwatiningrum a déclaré que le 2 octobre 2021, la chanson « Aku Papua » a été chantée par Michael Jakarimilena, Nowela Elizabeth Auparay et Edo Kondologit lors de l’ouverture du XX Papua PON.
Harwatiningrum en tant qu’héritier a admis que jusqu’à présent les organisateurs n’avaient pas demandé la permission d’utiliser la chanson lors de l’ouverture de la 20e édition du PON au stade Lukas Enembe.
En réponse aux rapports qui sont parvenus via la page https://pengaduan.dgip.go.id/, DJKI enquête actuellement et confirme les parties impliquées, à savoir les héritiers, les organisateurs de PON, l’éditeur de la chanson Aku Papua à l’agence de gestion collective (LMK), qui abrite Franky Sahilatua en tant que créateur.
Pour information, sur la base de la loi numéro 28 de 2014 concernant le droit d’auteur, sur une œuvre, il existe deux droits exclusifs, à savoir les droits moraux et les droits économiques.
Les droits moraux sont des droits qui sont éternellement attachés au créateur de la propriété intellectuelle et qui ne peuvent être enlevés ou supprimés. Ce droit donne à la personne concernée d’inclure son nom ou de modifier son travail.
Alors que les droits économiques sont les droits d’obtenir des avantages économiques de leurs créations. Toute personne sans permis de violer les droits économiques peut être punie d’une peine d’emprisonnement maximale de dix ans ou d’une amende maximale de 4 milliards de IDR.
Pour éviter de violer les droits moraux et les droits économiques, toute personne qui a l’intention d’utiliser une œuvre doit obtenir l’autorisation du créateur ou du détenteur du droit d’auteur.