Système De Cybersécurité Piraté, Des Pirates Informatiques Montrent Des Images De Vidéosurveillance De L’intérieur De La Prison Iranienne Prisonniers Politiques

JAKARTA - Le système de sécurité de la prison spéciale iranienne pour prisonniers politiques a été piraté par des pirates informatiques, ce qui lui a permis d’afficher des images de l’intérieur du centre de détention, selon les médias locaux.

Les pirates informatiques d’un groupe appelé « Adalat Ali » ont publié des images de caméras de sécurité, qui, selon eux, montrent l’intérieur de la prison iranienne d’Evin, où l’Iran emprisonne et torture brutalement ses prisonniers politiques.

L’un des clips diffusés montre le nom du groupe diffusé dans un avertissement de cyberattaque sur l’écran de la salle de contrôle de la prison.

Pendant ce temps, d’autres séquences vidéo montrent des gardiens maltraitant des prisonniers, les traînant le long du sol.

« La prison d’Evin est une tache sur le turban noir et la barbe blanche du président iranien Ebrahim Raisi, une manifestation nationale jusqu’à la libération des prisonniers politiques », peut-on lire sur l’écran de la salle de contrôle, selon le rapport.

La prison d’Evin a été placée sous le coup de sanctions américaines en 2018 pour avoir « ordonné, contrôlé ou dirigé l’exécution de graves violations des droits de l’homme contre des personnes en Iran, qu’il s’agisse de citoyens ou de résidents d’Iran, ainsi que des membres de la famille en Iran, citoyens ou résidents de l’Iran, ainsi que des membres de la famille susmentionnée.

Selon une déclaration du département du Trésor des États-Unis à l’époque, les prisonniers de la prison d’Evin ont été soumis à des tactiques brutales telles que des agressions sexuelles, des agressions physiques et des chocs électriques.

Pendant ce temps, le président iranien Ebrahim Raisi a été identifié par Amnesty International comme membre de la « commission de la mort » de Téhéran qui a envoyé des milliers de morts à la prison d’Evin et à la prison de Gohardasht, dans les années 1980.