Défaite Totale Dans L’État De Kayah, 39 Soldats Du Régime Militaire Sont Morts
JAKARTA - Le régime militaire du Myanmar a de nouveau subi un coup sévère de groupes ethniques armés. Cette fois, des dizaines de ses soldats ont été tués et plusieurs autres détenus lors d’affrontements armés dans l’État de Kayah, dimanche 23 mai.
Des affrontements armés ont eu lieu dans l’État de Kayah entre la Force de défense du peuple Karenni (PDF) formée par des combattants de la résistance civile et l’armée karenni et l’armée du Myanmar à la frontière de l’État shan-kayah.
« Les forces du régime militaire ont tiré sans discernement des obus d’artillerie sur des maisons civiles, blessé deux civils et détruit des maisons », a rapporté Karenni PDF, membre, citant l’Irrawaddy lundi 24 mai.
Les médias locaux Kantarawaddy Times a déclaré que depuis le matin du contact avec les armes à feu, moe Bye poste de police a été saisi et brûlé à midi. Une cinquantaine de soldats du régime ont été tués et quatre autres détenus.
Alors qu’il se trouvait du côté des combattants de la résistance civile, un membre de 27 ans a été abattu et cinq membres du PDF ont été blessés au Moe Bye.
« Après avoir vu leur brutalité contre les civils, nous avons décidé de lutter contre les armes que nous avons collectées », a déclaré un habitant.
« Les jeunes disent qu’au lieu d’être arrêtés et tués pour avoir protesté, ils se rebelleront contre ce qu’ils trouveront et mourront en martyrs », a-t-il poursuivi.
Des affrontements prolongés ont également été signalés dans le canton de Demoso, dans l’État de Kayah, dimanche, sur l’autoroute Loikaw-Demoso. Au moins 24 soldats du Myanmar ont été tués dans des affrontements avec des hommes armés ethniques ici.
Les combats se sont poursuivis dans la nuit, a rapporté le Kantarawaddy Times. Les habitants de Loikaw bloquent la route de Demoso pour bloquer l’accès à la junte. Des véhicules blindés se seraient dirigeant vers la ville dimanche soir.
L’État de Kayah est le dernier État à prendre les armes contre le régime militaire, en réponse aux violences depuis le coup d’État du 1er février.
Coup d’État au Myanmar. L’équipe éditoriale de VOI continue de suivre la situation politique dans l’un des pays membres de l’ANASE. Les pertes civiles continuent de diminuer. Les lecteurs peuvent suivre les nouvelles couvrant le coup d’État militaire du Myanmar en cliquant sur ce lien.