S’échappant Avant L’explosion, L’attaquant De L’installation Nucléaire Iranienne De Natanz N’était Pas Israël

JAKARTA - Les autorités iraniennes ont annoncé un suspect dans l’attaque contre l’installation nucléaire de Natanz le 11 avril. Cette annonce a été faite par la télévision d’État iranienne.

Au lieu d’Israël accusé, le suspect nommé Reza Karimi est en fait un titulaire de passeport iranien né dans la ville de Kashan, province d’Ispahan, tel que rapporté par The National News, lundi 19 avril.

Reza Karimi, un suspect de l’attaque qui a endommagé une centrifugeuse d’enrichissement d’uranium à Natanz, aurait fui quelques heures avant l’attaque.

L’ampleur des dégâts causés par le sabotage du 11 avril n’est pas claire, mais elle intervient alors que l’Iran tente de négocier avec les puissances mondiales pour permettre aux États-Unis de revenir à l’accord nucléaire de 2015 que Téhéran a signé avec ces pays.

Le reportage télévisé a également diffusé ce qui semblait être un avis rouge d’Interpol demandant son arrestation. La notification n’était pas immédiatement accessible dans la base de données publique d’Interpol. Par ailleurs, Interpol, basée à Lyon, en France, a déclaré qu’elle ne pouvait confirmer qu’un avis rouge avait été émis à Karimi.

Le gouvernement iranien a déclaré que le rapport avait immédiatement pris les mesures nécessaires pour rapatrier Karimi par les voies légales qu’il pouvait prendre.

Bien que le rapport n’ait pas précisé comment Karimi a pu accéder à l’une des installations les plus sûres d’Iran. Cependant, c’était la première fois que les autorités reconnaissait qu’une explosion avait frappé l’usine de Natanz.

« Il y a eu une explosion limitée d’une petite partie de la ligne d’alimentation électrique à la salle centrifuge. L’explosion s’est produite en raison d’une fonction explosive et il n’y a pas eu de cyberattaque », indique le rapport.

Plus tôt, les autorités iraniennes ont accusé israël, ennemi juré, de sabotage dans son installation nucléaire de Natanz. L’Iran a juré de se venger de cette attaque.

Rapport sur Nournews de l’Iran, Reuters a déclaré que la personne qui a causé le black-out dans l’une des salles de production de l’usine souterraine d’enrichissement d’uranium avait été identifié.

Les autorités iraniennes ont qualifié l’attaque contre leur site nucléaire de Natanz d’acte de « terrorisme nucléaire ». Ils disent que Téhéran a le droit d’agir contre les auteurs.

Lundi 12 avril, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a explicitement blâmé Israël.

« Les sionistes veulent se venger de nos progrès dans la levée des sanctions. Nous ne tomberons pas dans leur piège. Nous ne laisserons pas cet acte de sabotage affecter les pourparlers nucléaires », a déclaré M. Zarif, cité par la télévision d’Etat.

« Mais nous nous vengerons contre les sionistes », a-t-il souligné.