Japon : Le gouvernement doit remplacer les pertes dues au bruit de la base aérienne
JAKARTA - Une cour japonaise a ordonné mercredi au gouvernement de verser une indemnisation aux résidents de la base aérienne d’Antugi près de Tokyo pour le bruit excessivi, mais a rejeté leurs appels à suspendre les vols de l’armée indépendante japonaise (SDF) et de l’armée américaine.
Le tribunal de district de Yokohama a ordonné à l’État de payer environ 5,9 milliards de yens (607 442 760 000 IDR) pour les perturbations passées, mais a rejeté les demandes du requérant d’indemnisation pour la pollution du bruit à venir, cité par Kyodo News le 21 novembre.
Dans une poursuite intentée en 2017, un groupe d’environ 8 700 plaignants a exigé que l’État cesse les vols de nuit et de nuit tôt sur la base, payant un total de 13,1 milliards de yens en compensation pour les dommages à la santé liés au bruit passé et futur.
La base aérienne entre la ville densément peuplée de Yamato et Ayase dans la préfecture de Kanagawa a été utilisée conjointement par le SDF et l’armée américaine.
Cependant, le juge président Nobuhiro Okada a reconnu la nature « très publique » des vols SDF dans l’adoption d’une décision d’annuler la suspension.
C’était le premier verdict depuis l’achèvement du transfert d’avions de transport américains en mars 2018, connu pour avoir suscité des voix audibles, d’Utsugi à d’autres bases militaires américaines à Iwakuni, dans l’ouest du Japon, dans le cadre du réorganisation des troupes américaines.
Lors du procès, le cinquième d’une série de procédures sur la pollution vocale à la base depuis les années 1970, le gouvernement a fait valoir que le niveau de bruit a considérablement diminué après le transfert.
Compte tenu de la réduction de la pollution vocale et d’autres facteurs, le juge a également déclaré qu’il ne pouvait pas dire que les vols SDF étaient « très invalides sur la base des normes sociales ».
En ce qui concerne l’avion militaire d’État de l’Oncle Sam, le tribunal a déclaré que le gouvernement japonais n’avait pas le pouvoir de limiter leurs opérations.
Au cours du procès, les plaignants vivant dans huit villes voisines, dont Yamato et Ayase, ont fait valoir que la pollution vocale se poursuivait alors que les avions de combat américains et les avions de transport Osprey arrivaient toujours sur la base.
Dans le quatrième procès, les tribunaux de district et la Cour suprême ont ordonné la suspension des vols de SDF. Cependant, la Cour suprême a rejeté la décision, ordonnant à l’État de verser une compensation pour les perturbations passées.
Plusieurs décisions précédentes ordonnant à l’État de payer une compensation ont été terminées, le gouvernement japonais demandant aux États-Unis de soumettre le fardeau sur la base de l’accord de statut des forces armées japonaises et américaines.
Cependant, le gouvernement américain n’a effectué aucun paiement avant février, selon le gouvernement japonais.