ANI poursuit OpenAI devant un tribunal indien pour utilisation illégale de contenu
JAKARTA – L’agence de presse indienne, ANI, a intenté une action en justice contre OpenAI devant la Haute Cour de New Delhi pour avoir utilisé sans autorisation son contenu publié pour former le modèle d’intelligence artificielle (IA) chatGPT. Cette action en justice place ANI dans le cadre d’une tendance mondiale dans laquelle les organisations de médias poursuivent OpenAI pour violations présumées du droit d’auteur.
Lors de l’audience inaugurale qui s’est tenue le mardi 19 novembre, le tribunal a publié une notification à OpenAI pour fournir une réponse détaillée aux allégations soulevées par l’ANI.
Les accusations d’ANI contre OpenAI
Dans un document judiciaire soumis le lundi 18 novembre, l’ANI a accusé OpenAI d’utiliser son contenu sans licence officielle et même d’attribuer de fausses nouvelles à l’ANI via le service chatGPT.
Les avocats d’OpenAI en Inde ont déclaré dans une correspondance par courriel que depuis septembre, le site Web d’ANI a été inclus dans la liste de blocage interne d’OpenAI, de sorte que son contenu n’est plus utilisé pour la formation de futurs modèles d’IA. Cependant, l’ANI soutient que les œuvres qui ont été utilisées sont toujours stockées dans la « mémoire chatGPT » sans un mécanisme de suppression programmé.
OpenAI et ses prochaines étapes
Un porte-parole d’Openai a déclaré que les entreprises ont construit des modèles d’IA utilisant les données disponibles au public conformément aux principes d’utilisation équitable et à présence juridique largement reconnus. OpenAI a également déclaré qu’il avait cessé de l’utilisation du contenu d’ANI et continue de créer des partenariats avec diverses organisations de médias à travers le monde, y compris en Inde.
ANI a souligné que OpenAI avait des accords de licence avec des organisations de médias telles que le Financial Times et l’Associated Press pour l’utilisation de leurs contenus, mais n’en a pas fait avec ANI.
L’affaire fait partie d’une vague de poursuites menées par OpenAI auprès d’auteurs, d’artistes visuels, d’éditeurs de musique et d’autres propriétaires de droits d’auteur pour l’exploitation présumée de leurs œuvres sans autorisation.
Le tribunal devrait reprendre l’audience de cette affaire le 28 janvier 2025.