Interféré présumé dans des affaires policières, le procureur général a demandé au Premier ministre Netanyahu de revoir le poste du ministre de la droite Ben Gvir

JAKARTA - Le procureur général d’Israël a demandé jeudi au Premier ministre Benjamin Netanyahu de réévaluer le mandat du ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite Itamar Ben-Gvir, citant une ingérence présumée dans des affaires policières.

Le procureur général Gali Baharav-Miara a envoyé une lettre au Premier ministre Netanyahu expliquant les événements lorsque Ben-Gvir, chargé de établir des politiques publiques, semblait fournir des instructions opérationnelles menaçant le statut d’apolitique de la police.

« La combinaison d’interventions inappropriées présumées dans les activités de police et de la dépendance des policiers aux ministres pour promouvoir leurs postes, sapant la possibilité de s’assurer que la police agira sur la base de loyauté au public et non à un eselon politique », a déclaré Baharav-Miara dans un communiqué, citant Reuters le 15 novembre.

Il n'y a pas eu de commentaires immédiats du bureau du Premier ministre Netanyahu.

Pendant ce temps, Ben-Gvir, qui dirige le petit parti ultra-naionaliste de la coalition Netanyahu, a écrit sur les médias sociaux: « Les efforts de coup d’État de (Le bureau du procureur général) ont commencé. Le seul licenciement qui doit être effectué est le licenciement du procureur général ».

Citant The Times of Israel, les deux se sont disputés à plusieurs reprises sur la gestion de Ben Gvir contre la police, le procureur général déclarant que la promotion du poste du ministre de droite était « illégale » et ordonnant au commissaire de la police de suspendre le licenciement du principal conseiller juridique de la police.

Baharav-Miara a cité un certain nombre d’interventions de Ben Gvir dans les opérations policières, notamment en appelant ouvertement à hauts fonctionnaires de police à être réprimandés pour leurs désirs envers la gestion des manifestations antigouvernementales; en déclarant dans la salle des opérations policières qu’il s’y était venu pour s’assurer que la police s’acquisait de ses directives dans la gestion des manifestations; et en résumant une lettre de l’ancien commissaire de police Kobi Shabtai selon laquelle Ben Gvir avait ordonné à un haut responsable de la police d’ignorer l’ordre du cabinet concernant la protection du convoi d’aide humanitaire lors de leur voyage à Gaza.