L'appel au ministre des Affaires étrangères : Ce qui est vu à Gaza n'est pas toléré
JAKARTA - Le ministre indonésien des Affaires étrangères Retno Marsudi est préoccupé par la situation des travailleurs humanitaires dans les zones de conflit, y compris dans la bande de Gaza, en Palestine, soulignant ce qui s’est passé dans le conflit du groupe militant Hamas-israélien.
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères Retno lors de la création du Groupe Ministériel pour la protection du personnel humanitaire, initié par l’Australie, à côté de la Semaine du haut niveau de la 79e Assemblée générale de l’ONU à New York, aux États-Unis.
La création de ce groupe vise à encourager l’engagement en faveur de l’application du droit international humanitaire et de la protection des travailleurs ou des acteurs humanitaires dans les zones en conflit.
Sur le Réserve d’Australie pour les Nations Unies, des représentants d’un certain nombre de pays se sont réunis pour souligner l’augmentation du nombre de morts parmi les travailleurs humanitaires dans différentes parties du monde, y compris à Gaza.
D'ici 2023, plus de 280 travailleurs humanitaires ont été victimes de conflits armés, plus de la moitié à Gaza.
L’Indonésie elle-même a affirmé son engagement à protéger les acteurs humanitaires dans un contexte de l’insécurité mondiale.
Appreciate FM @SenatorWong of Australia for hosting Small Group Meeting of Ministers “Championing the Protection of Humanitarian Personnel” (23/9). Underscored the importance of full compliance of the IHL, also strengthening UN system & international humanitarian collaboration pic.twitter.com/4nD6ncXTWH
— Menteri Luar Negeri Republik Indonesia (@Menlu_RI) September 24, 2024
Appprécie FM @ SenatorWong d’Australie pour avoir accueilli une réunion de petit groupe de ministres « Championnat dans la protection du personnel humanitaire » (23/9). S’il a souligné l’importance du respect complet de la IHL, renforçant également le système des Nations Unies et la collaboration humanitaire internationale pic.twitter.com/4nD6ncXTWH
« 2024 semble être une année plus sombre. Ce que nous voyons à Gaza, avec des travailleurs humanitaires tués par des frappes aériennes et des convois de vaccins contre la pollution attaqués, est complètement intolérable », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Retno, dans un communiqué du ministère indonésien des Affaires étrangères mercredi 25 septembre.
Il a déclaré qu’il s’agissait d’un fort avertissement pour la communauté internationale sur l’importance de protection pour les travailleurs humanitaires sur le terrain.
Au cours de la réunion, le ministre des Affaires étrangères a également souligné l’importance d’assurer le respect et le respect du droit international humanitaire, y compris pour protéger les acteurs humanitaires en tant que parties neutres et assurer l’absence d’immunité dans les violations du droit humanitaire.
En outre, le ministre des Affaires étrangères a également souligné la nécessité de renforcer le système de travail de l’ONU et les synergies de la coopération internationale humanitaire pour surmonter les défis de protection des acteurs humanitaires dans les zones de conflit armé.
Dans le cadre de l’effort, le ministre des Affaires étrangères a présenté de bonnes pratiques et des leadership de l’Indonésie par le biais de l’initiative de la mise en œuvre de la Conférence régionale sur l’assistance humanitaire (RCHA) en 2024. L’Autorité d’État, qui s’est précédemment tenue en 2019 et 2021, vise à faciliter la coopération et les partenariats de toutes les parties prenantes sur les questions d’aide humanitaire à tous les niveaux de la région d’Asie-Pacifique.
A la fin de la réunion, les États participants ont convenu d'une déclaration commune inaugurant le Groupe Ministériel pour la protection du personnel humanitaire, réaffirmant leur engagement mutuel à faire respecter le droit international humanitaire et à encourager des actions concrètes pour protéger les travailleurs humanitaires dans les zones en conflit.
Cette déclaration conjointe a été soutenue par les ministres des Affaires étrangères de neuf pays, à savoir l’Australie, la Jordanie, la Suisse, l’Indonésie, la Sierra Leone, la Grande-Bretagne, le Japon, le Brésil et la Colombie.